Vox Tenebrae
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 La tranquilité ? Je ne connais pas [Hadeys]

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Lisbeth T. Flynn

Lisbeth T. Flynn

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La tranquilité ? Je ne connais pas [Hadeys] Vide
MessageSujet: La tranquilité ? Je ne connais pas [Hadeys]   La tranquilité ? Je ne connais pas [Hadeys] EmptyMer 28 Oct - 12:25

La tranquilité ? Je ne connais pas [Hadeys] 288r4ap && La tranquilité ? Je ne connais pas [Hadeys] 2qkjgw8
« Je pensais que deux mondes si éloignés ne pouvait pas se rapprocher et j'avais raison. »


    Des arbres... Plein d'arbres autour de moi, je ne sais pas vraiment où je me trouvais, bien que j'en avais une petite idée... La forêt interdite ! Qu'est-ce que je fessais là, habillé dans une robe de nuit des années 50 ? Je n'en avais aucune idée, mais mon instinct me disait que je devais courir. Trébuchant sur les racines de ces arbres immenses qui s'amusait à me barrer le chemin, mes cheveux se prenant dans ces branches qui essayaient partout les moyens de me faire ralentir... Épuiser par cette course effréné je m'appuyais contre un arbre, essayant de calmer ma respiration, plaquant ma main sur ma bouche, pour éviter d'attirer l'attention de la chose qui me suit... Tous mes sens aux aguets, j'essaie d'entendre les bruits qui m'entourent, mais mon coeur ne peux s'empêcher de battre dans mes tympans ce qui n'est pas très pratique, je me concentre, tout en cherchant ma baguette dans la poche de cette ridicule chemise de nuit... Mais une main surgie de nulle part m'attrape le poignet, je relève alors les yeux vers la personne à qui elle appartient...

    - Tu ne vas quand même pas utiliser de la magie sur un pauvre cracmol ?

    Réveil en sursaut. Ce n'était qu'un cauchemars, un horrible cauchemars. Mon frère m'hantait jours et nuit. Il y a des jours où j'avais l'impression d'entendre sa voix. Et ce rêve, ce rêve était si réel, que je ne pus m'empêcher de me frotter le poignet où quelque minute plutôt les doigts de mon frère l'avait touché, comme si c'était vrai. Après quelque seconde dans mon lit, à me remettre de mes émotions, sans un bruit, je décide de quitter la chambre, laissant mes camarades de chambres dormir, il n'était après tout que 6heures du matin.

    Après avoir pris une bonne douche et mettre habillé, je pris le chemin du parc, essayant de me rappeler ce rêve et ce qu'il était censé représenter. Mon frère était mort, en un sens c'était ma faute, mais je n'avais pas utilisé la magie sur lui, je ne l'avais pas aidé à attacher cette corde, à monter sur cette chaise... Il était mort en croyant que c'était pour notre bien à tous, il ne pensait pas qu'il allait laisser un vide dans mon coeur, vide impossible à reboucher. Je n'avais pas pardonné qu'il met abandonner aussi lâchement, il n'était pas comme mon père et moi ? Et alors ? Il aurait pu devenir quelqu'un de bien dans le monde des moldus, même s'il était cracmol, ses connaissances en magie aurait pu l'aider, j'aurais pu lui apprendre des trucs qu'un cracmol c'est faire, ou alors j'aurais pu être tout simplement la petite soeur qu'il devait protéger, retrouver notre complicité d'avant.

    C'est en séchant avec colère mes larmes que je remarque où je me trouve. J'étais déjà dans le parc, je n'avais pas vraiment fait gaffe trop occupé à me perdre dans ces pensées qui m'aident pas vraiment, mais qui sont toujours présentes, même 4 ans après la mort de mon frère, ce que cela peut m'agacer que sa mort me soit encore aussi douloureuse, je passe des nuits à me demander ce qu'il se serait passé si je n'avais pas demandé à mon père devenir sur le chemin de traverse avec moi alors que mon frère était puni et ne pouvait pas se joindre à nous. Aurais-je dû attendre le jour d'après ? Aurais-je du ne plus venir ? Je ne sais pas ce qu'il y aurait dû changer ce jour, si quelque chose aurait pu le changer, mais au fond de moi, je pense être la fautive de ce malheur.

    Je devais arrêter de penser à ça, il fallait que je me change les idées. Je pensais d'abord m'évadai n'importe où en devenant un furet, mais je savais que quand la colère et la tristesse s'emparer de moi, je n'y arrivai pas, ou alors pas entièrement et personne n'était là pour m'aider si je me loupai dans ma transformation, alors ma deuxième idée pour me changer les... idées, était de me plonger dans un bouquins, celui que j'avais pris ce matin, au pif dans le noir était « les sorts et enchantements niveau 5 » je ne l'avais pas encore étudié en entier une chance pour moi.

    Assise au pied d'un des plus vieilles arbres du parc, je feuilletai ce bouquin, en appréciant la tranquillité de cette fraîche matinée. Je pensais qu'à cette heure si matinal personne n'allait déranger ma tranquillité, mais c'était sans compter sur la personne que j'aimais le moins dans cette école, du moins c'est ce que j'essaie de me persuader depuis pas mal de temps et à force il y a des jours où je le croyais.
    Croyant sans doute que je ne l'avais pas remarqué, il continua à avance vers moi, sans doute pour me surprendre, mais malheureusement pour lui, j'avais un radar à crétin sans cœur, alors fermant mon bouquin, mais sans le regarder je lui dis :

    – Tu n'as pas quelqu'un de plus faible que toi à aller ennuyer ? Tu sais genre un élève de premières années ?

    Puis avec un sourire satisfait que je ne fessais qu'à lui et qui à une époque l'avait fait craquer, je me tourne vers lui. Hadeys.
    Quand je le vois, je ne peux pas m'empêcher de me souvenir des moments passer avec lui. Il était mon premier amour et au fond de moi, il sera toujours l'homme avec qui j'aurais voulu vivre ma vie. Mais je devais tourner la page et pour que cette page soit tourné, il fallait que mon coeur bat pour quelqu'un d'autre a présent, mais cela était plus facile à dire qu'à faire. Pourtant, nos mondes sont tellement différents, à des années lumières l'un de l'autre. À une époque ces mondes c'était rapproché, puis j'ai rompu et ils s'étaient un peu éloigné, en pensant qu'un jour ils allaient de nouveau se rapprochaient, puis la mort de mon frère et ce qu'il a dit suite à ça, m'as fait comprendre qu'ils seront éloignés pour toujours. Du moins c'est ce que je pense, mon coeur lui n'est pas d'accord...


Dernière édition par Lisbeth T. Flynn le Jeu 29 Oct - 17:44, édité 1 fois
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Hadeys S. Xilias

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MessageSujet: Re: La tranquilité ? Je ne connais pas [Hadeys]   La tranquilité ? Je ne connais pas [Hadeys] EmptyJeu 29 Oct - 0:13

La tranquilité ? Je ne connais pas [Hadeys] Lessrest_spn259b && La tranquilité ? Je ne connais pas [Hadeys] TVD118


Lisbeth && Hadeys


« L'amour commence par l'éblouissement d'une âme qui n'attendait rien
Et se clôt sur la déception d'un moi qui exige tout. »





L’amour n’existe pas. On vous a mentit. On vous ment tout le temps. On vous dit que l’amour existe, que c’est quelque chose de beau, de grand de merveilleux, on vous dit tellement de connerie. Quand j’y pense, ca me file la gerbe. Tous ceux qui me connaissent vous le diront, je suis incapable d’aimer, je suis incapable de m’attacher aux autres. Je suis ce genre de mec qui, lorsqu’il vous regarde, vous glace le sang. Mon regard est aussi froid que mon âme. Ma solitude me déchire, me détruit, me rappelle que je ne suis pas quelqu’un de fréquentable. Je ne peux que, sans cesse faire le triste constat de ma vie. Une solitude que je comble par le sexe et la haine. Par la magie et l’ambition. Coucher pour ne pas se sentir seul. S’entrainer pour oublier, pour ne pas penser. Je suis le genre d’élève a travailler sans relâche des que je suis seul. Le genre d’élève qui vendrait son âme pour réussir en cours, pour devenir sans cesse meilleur. Pourquoi vivre sinon ? Si l’on a aucun but, si l’on avance sans ne jamais savoir dans quelle direction l’on va. Certains vivent pour cela. Pour cette connerie que l’on appelle l’amour, cette connerie qui me file la gerbe. Comment les gens peuvent ils consacrer leur existence à une autre personne. Cette idée m’était incompréhensible, elle m’avait toujours été incompréhensible. Et, c’est ce qui m’avait fait comprendre que je n’étais pas fait pour aimer. Je n’avais encore jamais réussis a pleurer. Ou peut être une larme, une seule et unique larme. Je ne savais pas ce que cela était que de rester enfermé dans sa chambre a pleurer, je ne savais pas ce que c’était que de se rouler sous ses couettes avec un paquet de mouchoirs pour pleurer jusqu’à ce que le sommeil vous prenne. Je savais ce qu’était que la déprime mais, j’avais toujours un moyen pour pallier ma peine. Je passais des heures entières a m’entrainer, a réciter des formules en agitant ma baguette, a tenter de me métamorphoser, a vouloir devenir un animagus. Mon but ultime. Et, j’avais beau m’entrainer, je n’y parvenais jamais. Cela faisait des années que je mettais toute mon énergie dans mes envies de transformation, devenir une hyène quand cela me prendrait. Mais, plus le temps passait, plus je doutais de mes capacités à devenir ce que je souhaitais tant devenir.

Mais, j’y avais passé ma nuit. A m’entrainer. Encore et encore. Je le sentais en moi, je visualisais l’animal. Cette hyène qui brulait en moi. Mais, je ne parvenais jamais à canaliser cette énergie. Rien, la métamorphose ne se faisait jamais. Et, plus les années passaient, plus j’avais la sensation que, tous mes camarades de classe y parviendrait et que moi, je resterais un sorcier de pacotille, sans le moindre don, incapable de développer de nouvelles aptitudes. Et cela me mettait en colère. Cela ne me permettait plus d’oublier. Comment oublier la trahison d’une famille dans la trahison d’un rêve ? Mon père m’avait trahi, pour le bien de la famille elle même. Ma mère avait consentit, un sourire aux lèvres et mon frère ne savait pas vraiment comment réagir. Pourquoi moi et pas lui ? Etait-ce une bonne chose pour moi ou, une condamnation à vie ? Un mariage. Je ne savais pas ce qui me mettait le plus en colère. Cette trahison ou le fait que de plus en plus de mes camarades développaient des dons mais, que moi, je stagnais.

La colère me consumait de l’intérieur, me brulant littéralement. Et, je ne parvenais pas a canaliser cette flamme qui me consumer. Je ne parvenais pas à canaliser cette colère, je la laissais me bruler, me détruire de l’intérieur. M’empêcher de dormir, nuit après nuit. Passant de lit en lit. Tentant de combler un vide que rien ne pourrait combler. Et surtout pas un mariage. Surtout pas avec cette blondasse. Les blondasses, j’ai déjà donné. Toutes des pauvres filles qui veulent juste être aimée, qui veulent qu’on leur tienne la main dans les couloirs, qui gloussent et qui veulent qu’on les embrasse dans le cou. Des pimbèches qui veulent qu’on leur dise qu’on les aime, qui ne se satisfassent pas de ce qu’on leur donne, qui en veulent toujours plus. Oui, les blondasses, j’ai déjà donné. J’ai déjà aimé.
D’ailleurs, en parlant de blondasse servant d’ex petite amie, de sale chieuse geignant pour qu’on leur dise qu’on les aime alors qu’on a bien mieux a faire, comme s’entrainer a être toujours le meilleur pour réaliser enfin ses rêves. Voila, mon ex petite amie number one – ma seule ex petite amie officielle en réalité – venait d’apparaitre à ma vue. J’étais là, dans le parc, depuis déjà près d’une demi-heure, marchant lentement, mes mains dans mes poches, au gré de mes pensées. Tout était confus dans ma tète, désordonné, je n’avais quasiment pas dormi de la nuit. Je n’avais fait que tourner et tourner dans mon lit avant de me décider à me lever. Pour réviser, pour m’entrainer.

Je marchais la, dans ce frais parc blanc en ce triste matin d’hiver, pensif et perdu quand je la vis. Assise là. L’espace d’un instant, une fraction de seconde, j’arrêtais de marcher. Pour la contempler. Pour regarder son doux visage, sa chevelure blonde. Je devais simplement manquer de sommeil. La fatigue de me faisait délirer, me faisait ressentir un sentiment que je croyais disparu, comme un léger pincement au cœur. J’aurais voulu pouvoir secouer la tète pour faire s’enfuir ce sentiment, ce malaise mais, je n’étais pas stupide, je savais que cela ne suffirait pas, comme je savais que je ne pourrais pas faire comme si je ne l’avais pas vue. Comme toujours, je ferais ce que je fais le mieux, la briser pour oublier ce que je ressens au plus profond de moi, pour oublier la rancœur. Alors, je repris ma marche dans sa direction, affichant soudainement un air fier et hautain. Marchant vers elle, la tète haute. La jeune femme leva alors la tète vers moi, m’agressant avant que je n’ai eu le temps d’ouvrir la bouche.
« Tu n'as pas quelqu'un de plus faible que toi à aller ennuyer ? Tu sais genre un élève de premières années ? »
Suite a quoi, elle m’adressa son sourire de fille hautaine, ce sourire que j’aimais tant, ce sourire qui me disait qu’elle n’avait pas peur de moi, qu’elle savait qui j’étais et qu’elle était capable de me tenir tète comme personne, ce sourire qui m’avait tant fait rêver.

A mon tour, j’affichais un large sourire, un sourire façon pub pour dentifrice. Puis, je poussais un soupir las et bruyant, parlant soudainement avec lassitude.
« Raah! Lizzie, Lizzie… Tu sais pourtant que je vaux bien mieux que ca. » Je pris alors un air faussement outré avant de reprendre la parole avec toute la mauvaise foi du monde. « Comment oses tu penser que je puisse être ce genre de mec a embèter n'ilmporte qui, je suis un grand maintenant, je ne m’amuse a torturer que les moins que rien, je ne frappe plus au hasard » J’encrais mon regard au sien, un sourire en coin encré sur mes lèvres, empli de sous entendus, tout en continuant a marcher vers elle, lentement.
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Lisbeth T. Flynn

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MessageSujet: Re: La tranquilité ? Je ne connais pas [Hadeys]   La tranquilité ? Je ne connais pas [Hadeys] EmptyLun 2 Nov - 16:51

    Son sourire colgate, m'as toujours donné un pincement au coeur, ce matin il était encore plus fort que d'habitude, comme si quelqu'un tiré dessus. Sans doute le fait que mon cerveau me disait mal d'avoir ce pincement au coeur, pour un être aussi abjecte et sans scrupule que lui, après tout je n'avais aucun droit de ressentir ce pincement au coeur pour quelqu'un qui haïssait les gens comme moi, les sang-mêlé ou bien comme mon frère, les cracmols ! Je n'avais d'ailleurs encore moins le droit d'avoir ce pincement alors qu'il m'avait fait autant de mal le jour où il avait appris pour mon frère ! Je ne préfère pas imaginer ce qu'il se serait passé s'il avait appris son existence quand nous étions ensemble, s'il avait appris ce que j'étais avant que je le quitte. Sa réputation après notre rupture et le fait que mon sans soit mêlé, à dû en prendre un coup le pauvre, lui crie haut et fort à qui il veut l'entendre la pureté de son sang, là il ne s'en remettra sans doute jamais et moi aussi par la même occasion.
    Je savais ce qu'il était, je le savais même très bien, ses convictions, ses ambitions, tout ça je le savais quand nous sommes sorti ensemble et pourtant je suis resté auprès de lui, croyant passer de bons moments avec qui j'espérais, aller être l'homme qui allait être pour le restant de ma vie à mes côtés, même si une rumeur qu'il a toujours démenti devant moi disait qu'il était fiancé à mon amie Eli'. Mais je mettais trompé surtout la ligne, sans doute même sur son mariage avec Eli' qui n'est peut-être pas qu'une rumeur après tout, mais je crois Eli', même si après tout j'avais confiance en Hadeys et qu'il m'a trahi sur tellement de choses, j'étais quelque peu sceptique sur ce point-là. Je pensais que les gens pouvaient changer par amour, mais je m'étais trompé, ou plutôt je m'étais surtout trompé sur le fait qu'Hadeys est eu un jour un coeur quelque part au niveau de sa poitrine du côté gauche. J'avais pensé le faire aimer ce côté de moi, qui avait vécu onze ans, une vie dans un monde bercés de conte de fée d'humain et de photo immobile, entouré de photo de mon père sur un balai de quidditch, je pensais le faire aimer mon côté humain, mais pour cela il aurait d'abord dû aimer mon côté sorcier, ce qui était totalement impossible pour lui.

    J'étais tellement perdu dans mes pesées que ce fut son soupir las qui me ramena à la réalité, à ce moment présent avec lui. Puis sa voix que je n'avais pas entendu depuis quelque temps déjà me parvient comme une douce mélodie à mes oreilles, bon une mélodie pleine de lassitude, mais une mélodie quand même, que mes oreilles auraient crié de joie " Oh mon dieu que c'est si bon " si elle avait pu parler, heureusement pour moi cela n'était pas le cas et je me voyais mal, moi le dire, ou même parler comme cela. Écoutant ce qu'il avait à dire je ne fus pas surprise de l'entendre dire :

    «  Raah! Lizzie, Lizzie… Tu sais pourtant que je vaux bien mieux que ca. »

    Me sortant un de ses airs faussement outrés, je savais qu'il allait répliquer autre chose, il était tellement prévisible.

    «  Comment oses tu penser que je puisse être ce genre de mec a embêter n'importe qui, je suis un grand maintenant, je ne m’amuse a torturer que les moins que rien, je ne frappe plus au hasard »

    Tout en continuant d'avancer vers moi, il encra son regard dans le mien, que j'essayais intérieurement de ne pas rompre comme si j'essayais de lui prouver, de lui faire comprendre, que je n'avais pas peur de lui, car jamais une montagne ne ploie devant le souffle du vent. Et il n'était que cela du vent, du vent et rien d'autre, du moins c'est ce que je voulais me persuader. Ne cédant pas à l'envie de jeter un coup d'oeil à son sourire en coin je réponds :

    «  Oh je vois, Monsieur ne torture plus n'importe qui, ni au hasard, donc je fais partie de ces personnes à qui tu peux faire mal c'est ça ? Après tout tu as trouvé mon point faible je ne suis qu'une ne sang-de-bourbe une personne de plus à effacer de ton monde si parfait. Tu crois pouvoir me faire du mal en te pointant là devant moi ? »

    Il devait se demander pourquoi je l'agressais, alors qu'il ne m'avait rien fait, qu'il ne m'avait encore rien fait, car je sais que s'il venait vers moi ce n'était pas pour parler des oiseaux, du temps qui fait et de la beauté du parc en cette fraîche matinée. Je repris alors mon souffle en guettant une réaction de sa part puis sans lui laisser le temps de répondre, s'il voulait répondre je repris :

    «  Tu ne comptais pas venir me parler de la pluie et du beau temps ça j'en suis sûre et ne me sort pas que je t'ai adressé la parole en premier, car si tu voulais m'éviter le parc est assez grand pour cela non ? Surtout qu'il est tôt et que je suis sans doute la seule personne à être réveillée, enfin à part toi. D'ailleurs qu'est-ce que tu fais là ? Non en faite répond pas, je ne veux pas savoir. »

    J'avais en quelque sorte passée la colère qui planait en moi depuis mon réveille ce matin, bien que j'avais été calme tout au long de mon petit monologue, cela m'avait fait du bien, de m'en prendre à quelqu'un pour qui je ne comptais pas et qui ne comptait pas pour moi, enfin... J'avais finalement décidé que ce n'était plus la peine de le fixer dans les yeux, il n'en valait pas la peine, après lui avoir jeté un regard à glacer le sang de n'importe quelle personne normalement constitué je repris ma lecture, tout en sachant que mon regard ne lui avait fait ni chaud ni froid, après tout j'avais le diable en face de moi. J'espérai qu'il allait me laisser, mais je savais qu'espérait voir le Père-Noël arriver avait plus de chance de se réaliser, que de voir le diable me laisser tranquille, la journée commencer mal.
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Hadeys S. Xilias

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MessageSujet: Re: La tranquilité ? Je ne connais pas [Hadeys]   La tranquilité ? Je ne connais pas [Hadeys] EmptyLun 2 Nov - 23:30

      Flash Back.

      Allongé sur le lit de Lisbeth, je potasse un bouquin de sortilège. Je ne suis encore qu’en deuxième année mais, je sais déjà ce que je veux, travailler au ministère. J’ai déjà énormément d’ambition même si celle-ci n’est pas encore à son paroxysme. Je feuillette le bouquin tandis que ma petite amie a le nez dans son placard. Je ne lui prête pas la moindre attention, j’entends le son de sa voix, je sais qu’elle me parle mais, je ne l’écoute pas. Je me contente de pousser quelques « hum hum » de temps en temps, tout simplement.
      « Hadeys ? » Je me retourne d’un bond, sortant soudainement ma tète de mon bouquin. Lisbeth se tient là, juste derrière moi, ses mains posées sur ses hanches, l’air grave. Je la regarde avec mes grands yeux bleus, un air coupable dessiné sur mon visage. « Tu n’as rien écouté de ce que je viens de dire n’est ce pas ? » Je laisse échapper un léger rire tout en laissant rouler mes yeux dans leurs orbites. Elle est incapable de résister à mon sourire, je le sais. Elle ne tarde donc pas à sourire à son tour. Ce qui n’a pour seul résultat que de faire faire boum à mon cœur, vous savez, le cœur qui se sert, l’envie de sourire encore plus, l’envie de la prendre dans mes bras, de la serrer contre moi, l’envie de contempler son sourire jusqu’à la fin des temps. Voila, ce que je ressentais en cet instant. Parce qu’une part de moi savait que Lisbeth était tout pour moi. Tout. Je tenais à elle bien plus que je ne voudrais jamais l’avouer, je tenais à elle bien plus qu’à ma propre vie. Je tenais tant à elle que même mon propre frère y avait trouvé a redire, y avait trouvé de quoi se foutre de moi, de me charrier. Mais, je m’en contrefichais, je lui mettais mon poing dans son joli petit visage et, on en parlait plus. En fait, on ne parlait plus pendant des heures ce genre de dispute. Je n’aimais pas qu’il parle d’elle et moi, je n’aimais pas qu’il ose prononcer son prénom, je n’aimais pas qu’il se foute des sentiments que je pouvais avoir pour elle. Oui, j’étais jaloux, amoureux et possessif et, je n’en étais pas fier. De toute façon, cela ne durerait plus très longtemps. Quoi qu’à cette époque là, je voyais bien ma petite amourette durer éternellement. Mais, j’aurais du savoir, j’aurais du être plus terrataire, avoir les pieds sur Terre, plutôt que la tète dans les nuages. L’amour ca ne dure pas toujours, l’amour c’est éphémère, cela se consume a une vitesse incroyable. A peine le temps d’allumer une bougie, qu’elle est déjà soufflée par le vent. Comme l’amour. Cette farce inventée par l’humanité pour nous torturer, pour nous rendre plus faible, toujours.

      J’attrapais ma petite amie par la taille, l’attirant jusqu’à moi, plongeant mon regard dans le siens. Elle fit un pas, se pencha vers moi, posa sa main sur mon torse, souriant d’avantage, son regard brillant de milles étoiles. Je la regardais, tout aussi souriant qu’elle, la contemplant.
      « Non, j’avoue que je n’ai pas écouté un traitre mot de ce que tu viens de dire mais, je sais très bien comment me faire pardonner ! » Je la faisais alors chavirer sur le lit, l’y allongeant, passant au dessus d’elle, sans ne jamais ôter mon regard du siens. Je laissais alors glisser ma main le long de son corps jusqu’à venir caresser sa joue. Elle ferma les yeux et prit une profonde inspiration tout en profitant de la caresse de ma main sur sa peau. Puis, elle ouvrit soudain de nouveau les yeux, encrant son regard dans le miens. Je souriais. Pas elle. Elle attrapa mon poignet dans sa main et entrouvrit les lèvres. Je crus lire dans son regard qu’elle comptait me dire quelque chose d’important alors, mon cœur se serra. C’est alors que le son sortit de sa bouche, un son profond et doux, d’une intensité incroyable. On aurait cru qu’elle y avait tout son cœur, toute son âme.
      « Je t’aime ! » Trois mots. Trois simples mots. Mais, ces quelques mots avaient eu un tel impact sur moi que j’en eus le souffle coupé. Comme si on m’avait mis un coup de poing en pleine poitrine. Comme si on m’avait enserré le cœur. Comme s’il faisait soudainement trop chaud dans cette pièce. Comme s’il fallait absolument que je sorte prendre l’air. Là, maintenant, tout de suite. Aller prendre l’air. Respirer de l’air frais. Ne plus subir son regard intransigeant sur moi. Je déglutis, incapable de la quitter des yeux. Ses mots raisonnaient dans ma tète, encore et encore. Je ré entendais le son de sa voix, son intonation, les mots eux même, leur impact, leur signification. Ma bouche s’ouvrit. Puis se referma. Je me redressais. Je m’asseyais sur le lit, lui tournant le dos. Fuyant son regard. Mon corps enflammé, mon cœur battant la chamade. Elle m’aimait. Et je l’aimais. Pourtant, quelque chose n’allait pas. Pourtant, quelque chose ne tournait pas comme il faut. Je paniquais. Je déglutis a nouveau, mon regard perdu dans le vide. Pourquoi l’avait elle dit ? Les choses allaient si bien entre nous, si simple. Pourquoi n’avait elle pas gardé le silence sur ses sentiments, pourquoi avait elle prononcé ces quelques mots, ces quelques mots qui me condamnaient soudainement. Ces quelques mots qui officialisaient tout. Ces quelques mots qui me faisaient peur, qui faisaient battre mon cœur. Je ne la regardais pas, pas une seule seconde, me contentant de me lever. Me contentant d’un simple « Je dois y aller ! » pour toute réponse. Parce que oui, je devais y aller. Où ? Je ne le savais pas. Mais, je devais y aller. Je fonçais droit vers la porte, sans ne jamais me retourner, l’entendant simplement se redresser, étouffer une sorte de soupir. Ou de sanglots. Peu m’importais, je devais aller prendre l’air. Ma main se posait sur la poignée de la porte de son dortoir, l’ouvrait. Pour la dernière fois. Car, rien ne fut jamais plus pareil après cela. Jamais.

      Fin du flash back.


    Pourquoi fallait-il toujours que les plus belles choses aient une fin ? Pourquoi fallait-il toujours que je passe pour le méchant ? Parce que c’est ce que je suis, parce que c’est ce que j’ai toujours été. Faux. Je n’ai pas toujours été aussi mauvais. Avant, je me comportais comme un jeune homme normal. Plus violent et mesquin que la normal mais, normal. J’avais encore un cœur à cette époque là, j’étais encore un mec bien, gentil et compréhensif. J’avais un cœur oui, j’étais capable d’aimer. A cette époque là. Et pourtant, elle n’y a pas cru. Elle n’a plus voulu y croire, elle voulait l’entendre. Elle voulait me l’entendre dire. Mais, j’en étais incapable. Incapable de dire les mots qu’elle voulait entendre, simplement capable de les ressentir. Pas de les exprimer. Pas comme elle le voulait. Alors, elle est partie, elle m’a laissé. Elle m’a simplement brisé le cœur sans demander son reste. Elle m’a arraché le cœur et est partie avec. Pour ne jamais revenir. Pour ne jamais me le rendre. Pour laisser une plaie béante à cet endroit là, à l’emplacement du cœur. Un vide qui ne fut compenser que par de la haine, de la rage, de la rancœur, de la rancune. Envers elle. En grande partie. Mais, pas seulement. Tout le monde y avait le droit. Ma haine envers les moldus ne fit ensuite que grandir. Par sa faute. Parce qu’elle en était une. Parce qu’elle m’avait mentit. Sale petite trainée. Elle disait m’aimer mais, n’avait fait que me mentir. Durant tout ce temps. Elle savait pourtant ce que j’en pensais, elle savait quelle avait été mon éducation, elle savait ce que je pensais de ces sales sang de bourbe et, elle avait fait comme si de rien n’était. Elle m’avait dit m’aimer alors qu’elle n’était même pas sincère avec moi. Alors qu’elle me prenait pour un con. Sale petite trainée. Menteuse et manipulatrice. Si elle m’avait vraiment aimé, elle aurait été honnête avec moi, elle ne m’aurait pas caché qui elle était vraiment, ce qu’elle était vraiment. Une sang mêlée. Une moins que rien, une souillure. Pourtant, j’aurais pu comprendre. Oui, je crois que j’aurais pu. Parce que je l’aimais. J’en aurais été capable. Mais, elle s’en fichait, elle n’était rien d’autre qu’une petite menteuse. Une sale garce.

    Et aujourd’hui, c’est moi qui passe pour le méchant. Alors qu’elle m’avait manipulé. Alors qu’elle m’avait sans cesse mentit. Moi j’étais honnête avec elle. Je l’aimais. J’étais juste incapable de le lui dire. Incapable de le lui montrer mais, je le ressentais. De tout mon cœur, de toute mon âme. Mais alors quoi hein ? Ne pas savoir montrer à une personne combien on l’aime, ne pas savoir lui montrer combien on tient à elle, ne pas savoir lui dire les mots qu’elle veut entendre, cela signifie t’il vraiment que l’on est incapable d’aimer ? Je passe pour le méchant, elle me fait passer pour le méchant alors que c’est elle qui m’a fait le plus de mal. Moi, je n’ai fais que ne pas répondre à ces propos. Elle, elle m’a manipulé. Elle m’a prit pour un idiot. Pendant près de dix mois. Elle me regardait, m’embrassait, me serrait contre elle mais, sans aucune sincérité. Aucune. Et c’était moi le méchant ? Mais quelle garce. Vraiment.

    Et aujourd’hui, elle se tenait là. Toujours aussi fière et digne. Encore à m’accuser pour tous les maux de l’humanité. Je la haïssais, cette moins que rien. Cette erreur de la nature. Elle n’avait pas sa place dans cette école, elle n’avait pas la place parmi nous. Elle n’était pas pure. Elle n’était pas honnête. Elle n’était rien. Et pourtant, elle se croyait au dessus de moi, elle se croyait tellement mieux que moi. Quelle petite idiote. Et, elle me parlait avec mépris. Avec un mépris qui m’étonnait de sa part et me déchirait un peu plus les entrailles.

    « Oh je vois, Monsieur ne torture plus n'importe qui, ni au hasard, donc je fais partie de ces personnes à qui tu peux faire du mal c'est ça ? Après tout tu as trouvé mon point faible je ne suis qu'une sang-de-bourbe, une personne de plus à effacer de ton monde si parfait. Tu crois pouvoir me faire du mal en te pointant là devant moi ? » Elle avait à peine finie sa phrase que j’esquissais un large sourire fier et suffisant. Je ne ressentais plus que du mépris pour elle. Quand, je lui répondis, ce fut alors avec dédain et suffisance.
    « En plus d’être idiote, tu es paranoïaque ma pauvre fille. Je ne sais vraiment pas ce que j’ai foutu avec toi pendant tous ces longs mois. Je ne sais pas ce que j’ai bien pu te trouver. Parce que tu sais quoi, je n’en avais rien à foutre du statut de ton sang, je ne m’étais même jamais posée la question. Mais, puisque tu en parles, oui, tu me dégouttes. Ce n’est qu’une chose en plus qui fait que j’ai honte d’avoir couché avec toi et si je le pouvais, si j’en avais le droit et le pouvoir, oui, je te ferais disparaitre de mon monde et même plus encore, du monde dans son ensemble ! » A peine eus je finie ma phrase que j’esquissais un large sourire. Ma voix n’avait pas tremblée. Pas une seule seconde. Elle n’avait fais que lui cracher au visage cette haine que je ressentais pour elle. Cette haine qui brulait en moi. Contre elle. Par sa faute. Oui, je la haïssais, oui, je lui en voulais et oui, je voulais qu’elle le sache. Alors, qu’elle se montre désagréable avec moi, je ne ferais que me montrer encore pire. Autant me montrer digne de cette réputation que j’ai, autant me montrer digne de ce qu’elle pense de moi.

    « Tu ne comptais pas venir me parler de la pluie et du beau temps ça j'en suis sûre et ne me sors pas que je t'ai adressé la parole en premier, car si tu voulais m'éviter le parc est assez grand pour cela non ? Surtout qu'il est tôt et que je suis sans doute la seule personne à être réveillée, enfin à part toi. D'ailleurs qu'est-ce que tu fais là ? Non en faite répond pas, je ne veux pas savoir. » Je regardais la jeune femme parler, juste avant de se replonger dans son bouquin, comme si de rien n’était. Je poussais alors un léger soupir las. Je la haïssais, elle me haïssait alors, qu’est ce que nous faisions la ? Pourquoi nous adresser la parole, pourquoi nous parler ? A croire que nous étions tous les deux maso. Quoi que, c’était à n’en pas douter. J’aimais sentir mon cœur taper a tout rompre la, tout au fond de mon être, j’aimais sentir mon sang bouillir à son contact. J’aimais sentir mes dents se crisper à l’entente de ses propos. J4aimais sentir la colère me déchirer les entrailles. J’aimais cette sensation, cette situation dans laquelle je devais me débattre pour ne pas perdre la face, pour ne pas la laisser avoir le dessus sur moi. Pour ne pas la laisser entrevoir combien ses paroles me faisaient du mal. Encore aujourd’hui. Je me sentais vivant quand j’étais avec elle. Comme si la haine me donnait une nouvelle force, comme si j’avais besoin d’elle pour continuer à avancer, aujourd’hui encore. Et je la détestais d’avantage pour cela. Sombre petite idiote qui se pensait trop bien pour moi. Je voulais juste qu’elle me rende mon cœur. Qu’elle le laisse battre pour une autre qu’elle. Je voulais pouvoir me noyer dans les bras de Lullaby sans penser à elle. Je voulais l’oublier a jamais. Ne plus avoir besoin de lui parler. Ne plus ressentir ce besoin d’elle, de son corps contre le miens, ne plus ressentir cette envie d’aller vers elle des que je l’apercevais. Je voulais juste l’oublier, passer a autre chose, une bonne fois pour toute.

    Alors, je la regardais de haut. Là, debout devant elle alors qu’elle m’ignorait, plongée dans la lecture de son bouquin, perdue dans un autre monde que celui ou nous étions la, tous les deux, dehors, dans ce parc, partageant cet instant ensemble. Et je n’aimais pas cela. Sa façon de m’ignorer. Comme si je n’existais pas. Comme si je ne faisais plus partie de son monde.

    « Dis-moi une chose Lizzie. Une seule petite chose et après, je te fiche la paix ! » Elle ne releva même pas la tète de son bouquin une seule seconde, comme si je parlais dans le vide. « Est-ce que tu aurais vraiment préféré que je t’évite ? Que je t’ignore ? Que je ne vienne pas vers toi ? Est-ce que cela te dérange vraiment que nous ne soyons que tous les deux réveillés et errant dans ce parc ? Et sois honnête avec moi pour une fois ! Sois honnête envers moi et je disparaitrais si tel est ton souhait. Mais, prouves moi que c’est ce que tu veux vraiment ! »
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Lisbeth T. Flynn

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La tranquilité ? Je ne connais pas [Hadeys] Vide
MessageSujet: Re: La tranquilité ? Je ne connais pas [Hadeys]   La tranquilité ? Je ne connais pas [Hadeys] EmptyLun 9 Nov - 15:45

      ♦️Flash Back

      Cela fessait maintenant dix jours que j'avais dit à Hadeys ce que je ressentais pour lui et cela fessait environ dix jours que j'avais l'impression qu'il m'évitait, cette impression était renforcée par le fait que nous avions le cours des forces du mal en commun et qu'il ne m'avait pas calculé alors que j'étais passé à côté de lui avec Lucy et Eliana. Ce sont les filles qui m'avaient aidé à ne pas le calculer, bien que ce n'était pas vraiment difficile, même si l'envie d'aller lui parler ne me manquait pas. Cela fessait pratiquement dix jours que je n'arrivais a m'endormir seulement grâce à l'aide des filles et de leurs paroles réconfortantes, ainsi que les paroles moins réconfortantes que le mâle de notre dortoir réussit à me dire pour que j'arrête de pleurer, il m'avait juste promi de m'aider à trouver le sommeil même éternel s'il le fallait pour que j'arrête de pleurer, n'est-il pas mignon ? Venant de la part de Nathanael en même temps je n'en attendais pas moins. Mais il avait le mérite d'avoir enfin réussit à me calmer, même si ça n'avait pas le don de me réconforter pour autant après tout il valait mieux prendre les menaces de Nate pour ce qu'elles étaient, des menaces, c'est pour cela que j'évitais de lui tourner le dos, même pendant mon sommeil. Enfin ce n'était pas, pour le moment, mon plus gros problème, mes problèmes de coeurs passant en premier.

      Mon gros problème de coeur, était en face de moi, enfin il était de dos et planquer par Lucy, qui fessait quelques centimètres de plus que moi, alors j'étais obligé de me décaler légèrement pour pouvoir fixer le dos d'Hadeys en espérant intérieurement que celui-ci sente mon regard et se tourne vers moi, mais malheureusement pour moi, il ne le fit pas, je n'écoutais pas les reproches que Lucy me fessait par rapport à cette réaction de gamine que j'avais en ce moment précit, à vrai dire je n'écoutais plus rien, le seul son qui venait rompre le cocon dans lequel je m'étais mis était le son de mon propre coeur battant à mes oreilles, ainsi que celui régulier de ma respiration. Il savait que j'étais là c'était évident, plus évident que les neiges éternelles n'étaient en réalités tout sauf éternelles, plus évident que de gagner lors de guerre, dites perdus d'avances, c'était plus évident que tout cela, mais apparemment il s'en fichait, ou alors je devenais parano et la seule chose qu'il attendait ce que je fasse le premier pas vers lui. Ce que je commençais à faire, alors que Lucy prononça mon prénom comme une menace, elle ne voulait pas que j'y aille, le ton de sa voix aurait pu m'inciter à résister à l'envie d'aller rejoindre Hadeys si je n'avais pas eu l'impression qu'elle était si lointaine comme un avertissement qui se répandait dès que mon corps avait commencé à avancer vers lui. Il n'était qu'à quelques pas de moi, mais là encore j'avais l'impression d'être loin de lui, je voyais la personne qui se trouvait face à lui rire, Hadeys avait leurs heureux entouré de ses amis, il n'y avait peut-être pas de place pour moi, dans son monde, après tout je n'étais pas ce qu'il croyait ce que j'étais, mon nom de famille avait suffis pour qu'Hadeys pense que j'étais une sang-pur et du moment que lui et moi étions heureux comme cela, ça me suffisait, même si je savais qu'un jour ou l'autre j'aurais dû lui avouer qui j'étais, qui était réellement ma mère et que le trait à notre sang, dans ma famille était en fait mon père, j'avais essayé une fois, mais il n'avait rien voulu entendre et je n'avais jamais réessayé je croyais qu'après lui avoir dit je t'aime, j'aurais pu enfin lui révéler, mais sa réaction n'allait pas dans le bon sens, s'il ne m'aimait pas, il n'avait pas besoin de savoir avec qui il couchait. Quand j'arrivais enfin à sa hauteur, je pose ma main sur son bras, attendant d'avoir toute son attention sur moi, avant de lui dire : « Il faut qu'on parle. » avant même une réaction, une réponse de sa part, je l'amène loin de ses amis et d'autres oreilles indiscrète, je ne regarde pas derrière moi, alors que je sais très bien que Lucy me regarde avec son regard désapprobateur, en même temps je ne vois pas pourquoi elle désapprouve ce que j'allais faire alors que moi-même je ne savais encore ce que j'allais dire alors que je me mettais dos au mur et face à lui de façon à ce que je puise le voir, lui et les autres. Tout le monde sait comment fini une discussion qui commence par " il faut qu'on parle " ou par un " tu vas être papa "ou part " je te quitte " la première possibilité n'étant pas possible, la deuxième était plus vraisemblable pourtant quand je l'avais prononcé je n'avais pas encore prévu de rompre. C'est quand il me demanda « Qu'est-ce que tu veux ? » Avec comme une pointe d'impatience dans sa voix que je compris que ça ne pouvait pas continuer comme cela, surtout après dix mois de relations. Il me fallut seulement quelques battements de coeur pour que je trouve comment formuler comme il se doit ce que je voulais lui dire, je ne voulais pas balbutier alors que les mots se formaient au fur et à mesure dans ma bouche. Mon regard cherchant le sien pour être sûr qu'il m'écoutait, les premiers mots franchit mes lèvres aussi facilement qu'un couteau coupe le beurre :

      « Tu m'évites. C'est plus fort que toi, je sens que quand on se voit ce n'est plus pareil. Puis la façon de m'ignorer alors que je suis passé à côté toi il n'y a même pas quelque minute, tu ne peux pas savoir comme cela est blessant. Depuis que... depuis l'autre jour on n'a pas passé plus de dix minutes ensemble, tu te débrouilles toujours pour que quelqu'un ne soit pas loin au cas où. »

      J'aurais dû lui dire que s'il ressentait quelque chose, mais qu'il n'arrivait pas à l'exprimer, à me le dire comme moi je voulais l'entendre, ce n'était pas grave, que j'aimerais pour deux, jusqu'au jour où il se décidera enfin, que je comprenais que nous étions jeunes et que nous avions toute la vie devant nous, mais sa façon d'agir avec moi, ne me poussa pas à lui dire et puis j'étais trop jeune pour lui dire ça, alors ce qui franchisse mes lèvres fut autres choses, je lui avait pourtant doné la possibilité de me répondre quelque chose qui aurait pu me faire changer d'avis, mais il ne fit rien alors, je repris la parole :

      « Je pense que cette situation ne peut pas continuer comme cela, je souffre plus que tu ne peux l'imaginer, plus que j'aurais imaginé souffrir moi-même. »

      Les derniers mots ne voulaient pas sortir, ils étaient coincés au fond de la gorge, il me fallut un battement de coeur pour pouvoir, lui dire assez vite pour que les larmes qui commençaient à me piquer les yeux ne coule pas alors qu'il me fixait :

      « Il vaut mieux en rester là »

      Je guettais une réaction de sa part, quelque chose qui allait me faire regretter mes paroles, ou quelque chose qui me montrait que je l'avais blessé, qu'il ne voulait pas que ça se finisse comme cela entre nous, qu'il ne voulait pas me perdre, qui m'hurle dessus, qui réagisse quoi, je ne disais pas non plus qu'il se mette à hurler et à pleurer, cette réaction venant d'Hadeys aurait été démesuré pour un mec comme lui, enfin dans tous les cas, au lieu de toutes les réactions que j'aurais pu attendre de sa part, il n'en eu aucune, à part une lueur qui passa trop vite dans son regard pour que je puisse la déchiffrer, il ne se passa rien d'autre, sa réaction fut aussi morte que le coeur qui battait dans sa poitrine, du moins c'est ce que je pense à ce moment-là.

      « Si c'est vraiment ce que tu souhaite. »

      Je le regardais sans vraiment comprendre, il ne me laissait même pas le temps de dire quoi que ce soit, il s'était déjà tourné pour se diriger vers ses amis, il me laissa là, sans comprendre vraiment ce qui venait ce passé, j'avais rompu serte, mais il n'avait pas eu un geste tendre envers moi, rien. Je crois qu'il me fallut beaucoup de battements de coeur avant que je comprenne que j'avais retenu ma respiration après ma dernière phrase, guettant sa réaction, c'est seulement quand il se mit à rire de nouveau avec ses amis que j'expulsai l'airs que j'avais retenu, c'est aussi à ce moment précis que mes larmes coulèrent le long de mon visage, alors que je n'avais rien demandé, je regardai le dos d'Hadeys, puis je sentis le regard de Lucy, je la dévisages un moment avant de partir m'enfermer quelque part, quitte à ce que ce soit les toilettes les plus proches, je ne voulais être avec personnes.

      ♦️ Fin du Flash Back.



    Alors que je me remémorais se dur moment, il expulsait tout ce qu'il ne m'avait jamais dit à la tête, croyant sans doute que cela n'allait pas me toucher, croyant sans doute que le fait que je me sois remise à la lecture de mon bouquin, voulait dire que je n'avais rien à faire de ce qu'il me disait, croyant sans doute que je n'étais pas blessé parce qu'il disait, s'il savait, si seulement il savait que si j'avais baissé la tête vers mon bouquin, c'était seulement pour qu'il ne voit pas mes larmes alors que le souvenir de notre rupture était remonté à la surface, comme si cela c'était passé hier, comme si la blessure était toujours fraîche, comme si elle n'avait jamais voulu se refermer complètement, je ne le regardai peut-être pas, peut-être plus, mais cela ne voulait pas dire que je ne l'écoutais pas, que je ne voulais pas l'écouter, bien au contraire, ce qu'il avait à me dire, même si cela pouvait me blesser plus que je voudrais, je devais l'entendre, au fond s'il n'y avait pas réagi à mon agression, j'aurais pensé qu'il n'avait plus rien à faire de moi, que Lullaby avait réussi à prendre ma place, que cette discussion, que mon agressivité n'avait pas lieu d'être, il serait sans doute même passé loin de moi, ne m'aurait pas calculé... Mais là, c'était autre chose. Oh bien sûr je ne m'attendais pas qu'après notre discussion, nos sentiments allaient de nouveau prendre la place de la haine que nous avions l'un envers l'autre depuis notre rupture, cette haine qui grandissait aux fils des années, mais après tout ne dit on pas que le contraire de l'amour ce n'est pas la haine, c'est l'indifférence ? Et plus nos disputes grandissaient, plus je pensais que ce proverbe pouvait être vrai, plus l'envie de la haïr était forte, parce que je savais que ce sentiment nous unissait toujours, même si ce n'était pas de la façon dont il m'arrivait de penser d'Hadeys et moi. Il était dur de penser que l'amour pouvait un jour nous réunir à nouveau, on avait mis tellement d'année à ce détester à un point, que je pensais avoir atteint le point de non retour depuis quelques mois déjà. Même si intérieurement j'espère toujours.

    Pourtant... Des erreurs avaient été commises, des horreurs avaient été dites et chacune d'entres elles avaient blessé l'autre, certaines pouvant être pardonnable, du moins c'est ce que j'essayais de me persuader, d'autres par contre, rien ne pourrait me persuader de le pardonner et je pense que cela devait être pareil de son côté, certaines choses ne peuvent pas être effacé comme cela. Certaines choses ne peuvent pas être dites, d'autres par contre... Je l'écoutais toujours, quand il arrêta enfin de parler, je ne sais pas s'il avait remarqué mes larmes, j'avais essayé de garder la tête de façon à ce qu'il croit que je lisais. Il me fallut du temps pour digérer ce qu'il m'avait dit, ses mots si blessant et pourtant si vrai. Est-ce que je voulais qu'il disparaisse ? Au diable si je le savais, tout ce que je voulais c'était ne pas avoir mal à chaque fois que je le croise quelque part, que je n'ai pas un trou béant au lieu de mon coeur, mais pour cela il aurait dû disparaître bien avant que nous sortions ensemble, bien avant que je croise son chemin.

    Il resta planter là, alors que j'essai de retenir mes larmes, il attendait sans doute que je le regarde, que je lui réponde et j'en avais l'intention, mais avant il fallait que j'ai le visage le plus neutre possible, une fois que j'étais sûr que mon visage, ne fessait plus rien transparaître, que mes yeux étaient redevenu sec, je planta mon regard dans le sien et lui dis :

    « Tu veux savoir ce que je ressens, tu veux vraiment savoir ce que je ressens ? Tu pense peut-être que ça changera quelque chose entre nous ? Moi j'ai une autre question pour toi. »

    Je réfléchis aux mots qui allaient franchir mes lèvres, comme toujours après tout, jamais je ne parle sans réfléchir, même si des fois ça doit avoir du bon, mais peut importe à présent, mes yeux avaient remplacé la douleur de ses mots par la haine des paroles qui allaient franchir mes lèvres, il me fallut deux fois, avant que je sois sûre que ma voix n'allait pas trembler, je voulais être le plus neutre possible, je ne voulais pas que mes sentiments, que ce soit la haine, la douleur ou même l'amour, ne transparaisse, je voulais seulement que mes paroles le fasse réagir.

    « Penses-tu que cela aurait changé quoi que ce soit entre nous ? Je ne parle pas de ce qui s'est passé sur mon lit. Je parle de ce que je suis, de ce que je n'ai jamais pu te dire, de ce sang qui coule dans mes veines, de cette part de moi que je tiens de ma mère, cette part de moi qui fait que je ne suis pas une sang-pur ? »

    Je décide enfin de me lever, j'avais l'habitude d'être plus petite que la plupart des personnes auxquels je parlais et je ne me choppais plus de torticolis depuis longtemps, je savais toute façon qu'Hadeys aurait la même façon de me prendre de haut, si j'étais assise ou debout, alors je préférai me lever, car il y a une différence entre être petite et naine et je venais de comprendre cette différence quand il ne me fallut pas plus de quelques secondes pour avoir mal au cou, cette position n'était pas confortable. Une fois face à lui, je ne rompis pas le contact avec lui, bien au contraire, mon regard se fit plus intense alors que je fis un pas dans sa direction, il n'avait rien dit, car il savait que je n'avais pas fini, un murmure franchis mes lèvres, avec une pointe d'amusement :

    « Je vois d'ici le tableau »

    Puis avec un mouvement théatrale je m'éloigne de lui et reprends :

    « Toi me présentant comme une fille Flynn à ton père, lui parlant de ma famille comme une famille noble au sang-pur, sans oublier de préciser qu'il y a quand même un trait dans cette famille. Ce trait bien sûr, c'est mon père, quelle chaleureux dîner de famille après cela tu ne crois pas ? »

    Je me rapproche à nouveau de lui, avec l'intention de poser ma main sur son coeur, mais je me ravise attend, me rappelant que ça ne servait à rien après tout, il n'avait pas de coeur. Mais son regard avait quand même suivi mon geste, alors je me penche vers son oreille, comme pour lui susurrer des mots doux, mais bien sûr il n'y avait rien de romantique là dedans :

    « Aurais-tu eu le courage, de faire comme mon père de renoncer à ta famille et à tout ce qui va avec pour moi ? »

    Je m'éloigne de nouveau, je sais qu'il devait me prendre pour une folle, en plus de croire que je suis parano, mais en tout cas mon petit jeu m'amuser, plus que cela ne devait, après tout je n'avais jamais réagi comme cela jusqu'à présent, si j'étais une simple spectatrice de mon comportement, j'aurais appelé des hommes en blanc, pour que je m'arrête. Je n'étais pas folle, je m'amusais c'est tout, je décompressais, voilà exactement ce que je fessais. Je lui tournais le dos à présent et cette fois avec une pointe de regret, je dis, sans doute plus à moi qu'à lui mais :

    « J'en doute »

    Les larmes commençant à reprendre le dessus sur ma neutralité, je me tourne vers lui et avec une voix tremblante cette fois, je repris, sans aucune honte à pleurer devant lui, même après ces années passées :

    « Alors, maintenant, tu veux que je réponde à ta question ? Tu veux vraiment savoir si j'aurais préféré que tu m'ignores ? Pauvre toi, si seulement je pensais que ma réponse aller être à la hauteur de ce que tu veux entendre, mais mon petit doigt me dit qu'au fond, tu ne veux pas connaître la réponse à cette question, car elle ne pourrait pas être celle à laquelle tu t'attends venant de moi cela pourrait même te surprendre. »

    Je crois que toute nos rencontres, toutes ses paroles avaient fini par briser quelque chose en moi, quelque chose que je n'étais pas sûr de vouloir, de pouvoir réparer, après tout s'en était peut-être trop...

    « Sans l'espoir, l'amour meurt et votre coeur se flétrit avec. »

    Et le mien était plus que flétrit, j'en avais aucun doute là-dessus, pour ce qui en était du sien, je n'en étais pas vraiment sûr et je m'en fichais. J'aurais dû me trouver pathétique après mon petit manège, mais ce n'était pas le cas, à vrai dire je me sentais même soulager, j'étais zen, je me sentais bien, même si larmes silencieuses qui traçaient des marques sur mon visage pouvaient facilement prouver le contraire.
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Hadeys S. Xilias

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La tranquilité ? Je ne connais pas [Hadeys] Vide
MessageSujet: Re: La tranquilité ? Je ne connais pas [Hadeys]   La tranquilité ? Je ne connais pas [Hadeys] EmptySam 21 Nov - 1:54

    « Tu veux savoir ce que je ressens, tu veux vraiment savoir ce que je ressens ? Tu penses peut-être que ça changera quelque chose entre nous ? Moi j'ai une autre question pour toi. » Je souriais de cet eternel sourire en coin qui cachait le reste de mes émotions, qui les enfermaient là, bien au fond de moi. Ce sourire qui effaçait tout le reste, ce masque sur mon visage d'ordinaire si impassible. Un sourire froid et faux. J'étais tout ouïe. Là, juste devant elle, la regardant de haut. Je lui avais ouvert mon cœur l'espace d'une seconde pour savoir ce qu'elle ressentait, pour savoir a quoi m'en tenir. Car son ignorance m'avait blessé. J'avais laissés les mots sortirent de ma bouche, les uns après les autres, sans les retenir, les exprimant tout simplement comme ils me venaient. « Penses-tu que cela aurait changé quoi que ce soit entre nous ? Je ne parle pas de ce qui s'est passé sur mon lit. Je parle de ce que je suis, de ce que je n'ai jamais pu te dire, de ce sang qui coule dans mes veines, de cette part de moi que je tiens de ma mère, cette part de moi qui fait que je ne suis pas une sang-pur ? » J'avoue ne pas avoir compris tout de suite de quoi elle parlait. Mon regard se plissant alors que mon esprit cherchait où elle voulait en venir. Puis, au fur et a mesure de ses paroles, tout avait été clair. Elle parlait de l'état de son sang. Je laissais échapper un petit rire cynique tout en détournant mon regard, posant les yeux sur un buisson teinté d'un blanc neigeux. La réponse à cette question, une partie de moi la connaissait. Une partie de moi savait ce qu'elle ressentait, ce que mon cœur avait toujours ressentit pour Lisbeth. Mais, une autre partie de mon ètre me criait la réponse inverse. Me criait de partir, de la laisser planter là, sans même prendre la peine de lui répondre, sans mème l'écouter d'avantage. Ne pas m'abaisser à lui dire la vérité. Garder toute ma fierté intacte.

    Puis, la jeune femme se leva. Mon regard se posa de nouveau sur elle, dans son regard d'un bleu si intense dans lequel j'avais tant aimé me noyer il y a des années de cela. Mon sourire tombait peu à peu, ne ressemblant plus vraiment à un réel sourire, d'avantage à une grimace. « Je vois d'ici le tableau » Un frisson me traversa. De la haine. Je savais ce qu'elle allait évoquer. Je l'entendais déjà alors qu'elle n'avait pas prononcé le moindre mot. Mon visage tout entier s'était crispé. Mes poings s'étaient refermés. Mes lèvres tremblaient. Mais Lisbeth ne se démontait pas. « Toi me présentant comme une fille Flynn à ton père, lui parlant de ma famille comme une famille noble au sang-pur, sans oublier de préciser qu'il y a quand même un trait dans cette famille. Ce trait bien sûr, c'est mon père, quel chaleureux dîner de famille après cela tu ne crois pas ? » J'avais envie de lui cracher au visage, envie de lui crier de se taire à cette souillure de sang mêlée, cette moins que rien qui me devait le respect et pourtant, je n'en fis rien. Je la laissais s'approcher de moi, sans broncher, sans réagir. Sa main se lève dans le vide, je devine son intention mais, ne bouge pas d'avantage. Qu'elle essai seulement de me toucher et elle verra que je ne suis plus le petit ami docile qu'elle a connu, que je pourrais lui casser le poignet en moins de temps qu'elle ne pourrait le deviner. Elle du lire ce trait de violence dans mon regard car, elle se ravisa, laissant sa main retomber. C'est alors qu'elle se hisse sur la pointe de ses pieds pour laisser ses lèvres glisser jusqu'à mon oreille, elle y murmura des mots que j'aurais aimé lui faire ravaler. « Aurais-tu eu le courage, de faire comme mon père, de renoncer à ta famille et à tout ce qui va avec pour moi ? » Mes yeux s'étaient clos alors que ses mots raisonnaient dans mon esprit. La réponse me semblait soudain si évidente. Ma raison s'opposant brutalement à mon cœur. Elle recula. Je laissais mes yeux se rouvrir, gardant le silence. Reposant mon regard dans le sien. Jusqu'à ce qu'elle me tourne le dos puis, elle répondit elle même à sa propre question, comme si la réponse avait été plus limpide qu'il n'y paraissait pour moi. Mais qu'est ce qu'elle en savait en réalité elle, hein? Rien. Là était la vérité. Elle savait bien moins de choses sur moi et sur ce que je pouvais bien ressentir qu'elle ne voulait bien le croire. Elle fermait les yeux à ma propre douleur, aveuglée par la sienne. Elle n'avait jamais cherché à me comprendre, elle n’avait jamais cherché à savoir si je l'aimais ou non en retour. Surement trop blonde pour cela. Surement trop blonde pour comprendre et s'intéresser à une autre personne qu'elle même. Alors une nouvelle fois, la seule chose qui s'échappa de mes lèvres fut un rire purement cynique. Cette idiote m'amusait soudain. Elle se serait arrêtée une seconde plus tôt, elle aurait peut être pu m'affaiblir mais, elle avait, une fois de plus, voulu faire sa victime, ne cherchant pas à voir plus loin que le simple bout de son nez. Comme toujours. Sombre petite idiote qu'elle était.

    Quand elle se retourna vers moi, son regard était embrumé de larmes mais, cela ne m'affecta même pas. Pas le moins du monde. Pas comme je l'aurais cru. Pas comme cela aurait du. Comme si je n'avais soudainement plus la moindre once d'humanité en moi, dans ce coeur dont je commencais à, moi mème douter de la présence. Je la regardais simplement comme si de rien n'était. « Alors, maintenant, tu veux que je réponde à ta question ? Tu veux vraiment savoir si j'aurais préféré que tu m'ignores ? Pauvre de toi, si seulement je pensais que ma réponse allait être à la hauteur de ce que tu veux entendre, mais mon petit doigt me dit qu'au fond, tu ne veux pas connaître la réponse à cette question, car elle ne pourrait pas être celle à laquelle tu t'attends venant de moi cela pourrait même te surprendre. » Je fronçais les sourcils, sa tirade m'ayant soudainement donnée mal à la tète tant je n'y avais rien compris. Je ne m'attendais à rien de sa part. Ou pas exactement. Je voulais juste une réponse. Je voulais juste en finir avec toutes ces conneries, savoir une bonne fois pour toute où j'en étais, où elle en était. Où nous en étions. Car, au fond, je n'avais jamais cessé de l'aimer. Oui, depuis tout ce temps, une part de moi avait continué à l'aimer, avait espéré que tout cela aurait pu disparaitre, ètre autrement, que les choses puissent devenir plus simples. Que cette opposition moldus/sorciers n'est jamais existée, avoir un jour eu le courage d'avouer ce que je pouvais bien ressentir, le lui avouer à elle, me l'avouer à moi mème. Une part de moi avait juste envie de tout envoyer valser pour elle à ce moment précis. Pour être auprès d'elle. Pour la serrer dans mes bras. Rien qu'une dernière fois. Juste être auprès d'elle. Dans ses bras. En dehors de tout cela. Hors de toutes ces considérations sur l'origine du sang. Oui, une part de moi avait voulu continuer à y croire. Rien que pour une dernière fois. Un simple fantasme insignifiant. Qui s'envola tel un nuage de fumée. « Sans l'espoir, l'amour meurt et votre cœur se flétrit avec. »

    J'affichais soudainement un large sourire amusé tout en laissant ma main voguer jusqu'à ma bouche que je frottais avec amusement et réflexion. Je me mis alors à marcher sur le coté tout en secouant lentement la tète, réfléchissant à la réponse que j'allais bien pouvoir lui donner, réfléchissant au moindre de ses mots. Puis, je m'arrêtais soudain, la regardant avec mépris. « Pour qui tu te prends hein? » J'ouvris de grands yeux haineux alors que je la regardais. Ma bouche se fendit alors en un rictus mauvais. Je fis un pas vers elle. « Avec toi, c'est toujours pareil. Tu ne penses qu'à toi. A toi et à toi seule. Bouhou, Hadeys il ne m'a pas répondu quand je lui ais dis que je l'aimais. Bouhou mon frère, ce crétin de moldu est mort et Hadeys il est méchant avec moi. Bouhou, je ne suis qu'une pauvre petite blondasse centrée sur son monde. » Je la saisis alors par le bras avec violence, la forçant à me regarder droit dans les yeux. « Mais j'ai un scoop pour toi Lizzie, tu n'es pas seule au monde, il y a des gens autour de toi, avec des sentiments et une vie propre, des problèmes. » Je fis mine d'être amusé. « Avoues, je t’apprends un truc là hein? » Je la relâchais, la poussais en arrière, sans même cesser de parler. « Non mais est ce que tu t'écoutes seulement ma pauvre fille? » Je poussais un léger soupir. « Tu parles et tu parles encore. Tu m'en fous plein la gueule, tu donnes tes propres réponses à tes propres questions. Et moi dans tout ca, j'ai mon mot à dire? Je n'ai jamais eu mon mot à dire avec toi. Il faut toujours que les choses aillent dans le sens où tu le veux! »

    Je passais lentement ma main dans mes cheveux, fermant les yeux, tentant de respirer lentement, pour me calmer, pour laisser les mots sortir sans m'énerver d'avantage. Mes yeux se rouvrirent, d'un bleu plus intense et se posèrent sur elle alors que le son de ma voix s'était fait plus glaçant. « Tu sais quoi? Je vais répondre à ta question, à toutes tes questions. » Je laissais un blanc s'installer entre nous. Je laissais mon regard voguer à sa guise dans ce paysage blanchâtre puis, je le reposais sur elle. « Je t'aimais! » Un léger rire s'échappa de nouveau de mes lèvres. Un rire jaune s'échappant de lèvres tremblantes. Je mordillais ensuite ma lèvre inférieure, baissant les yeux puis, je m'approchais de l'arbre près duquel elle était adossée précédemment. Le silence régnait. On aurait pu entendre une chouette voler. Mais nous étions seuls. Désespérément seuls. Mes doigts se refermèrent sur une branche située à ma hauteur. J'étais dos à Lisbeth, incapable de la regarder de nouveau, incapable d'affronter l'expression de son regard, ni mème son regard. « Je t'aimais d'un amour fort et véritable, d'un amour qui m'a fait peur. Je l'ai réalisé quand tu me l'as dis ce jour là, dans ta chambre, sur ton lit. J'ai réalisé combien je t'aimais. Et j'ai eu peur. Alors, j'ai fuis, comme un con. » Je tournais alors légèrement la tète vers elle. « Et j'ai longtemps regretté de ne t'avoir rien dis, de ne pas avoir assez de courage pour te l'avouer, d'être assez lâche pour te l'avouer en retour. » Mes doigts exerçaient de plus en plus de pression sur la branche d'arbre tandis que les mots sortaient de ma bouche avec une difficulté douloureuse. Je regardais de nouveau devant moi.

    « Quand j'ai su ce que tu étais vraiment, je n'ai pas cessé de t'aimer, je n'ai pas cessé d'avoir mal de t'avoir perdu, je t'ai juste haie d'avantage pour ne rien m'avoir dis, pour ne pas m'avoir fait confiance. » Jusqu'ici, ma voix avait été douce mais soudain, il n'en fut plus rien, la violence reprenant sa place auprès de la douleur, je brisais la branche entre mes doigts et me retournais vers elle. « Quant à savoir ce que j'aurais fais vis à vis de ma famille, si je leur aurais tourné le dos pour toi, je n'en sais rien. » Je parlais à présent avec colère et haine, incapable de me controler. « Et je ne vois pas non plus ce que tu peux en savoir, tu ne me connais pas aussi bien que tu veux bien le faire croire. » Mes lèvres tremblaient, mes poings refermés laissaient mes ongles griffer la peau sur la paume de mes mains. « Me*de, me demandes pas ce qui aurait pu se passer entre nous parce que, grâce à toi, on ne le saura jamais. JAMAIS t'entends! » Ma main se posa sur sa joue humides des larmes qui y avaient glissés. « Ne me blâmes pas pour ca! » Je repoussais sa joue avec force puis, me redressant j'ajoutais. « De toute façon, j'ai eu la réponse que je souhaitais avoir. » Oui, j'avais eu ma réponse. Elle ne représentait absolument plus rien pour moi aujourd'hui! Plus rien...
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