Vox Tenebrae
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 • Parfois c'est à se demander pourquoi. Souvent c'est à se dire parce que. [R.]

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Eliana C. Sparkles

Eliana C. Sparkles

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MessageSujet: • Parfois c'est à se demander pourquoi. Souvent c'est à se dire parce que. [R.]   • Parfois c'est à se demander pourquoi. Souvent c'est à se dire parce que. [R.] EmptyDim 25 Oct - 21:56

• Parfois c'est à se demander pourquoi. Souvent c'est à se dire parce que. [R.] 2n0syhh • Parfois c'est à se demander pourquoi. Souvent c'est à se dire parce que. [R.] 2i8auj5

late at night
things i thought i put behind me
haunt my mind.


    Je ne connaissais pas l’heure exacte, je savais juste qu’il était tard, très tard la nuit. J’avais peiné à fermé l’œil, et voilà que je me retrouvais réveillée alors que j’aurais pu profiter de ma matinée. Mais non, il avait fallut que mes angoisses prennent le dessus, pour me rappeler à la vérité, à la réalité. La cause de mon anxiété nouvelle ? L’annonce de mon mariage avec ce crétin d’Hadeys Xilias. Un mariage arrangé. Rien qu’à cette idée, j’avais envie de prendre mes jambes à mon cou, et de m’enfuir le plus loin possible. Nos pères avaient fait le choix pour nous dès notre enfance. Ils souhaitaient nous faire subir les même choses qu’eux avaient du subir plus jeunes. La raison ? Car les sang-pur étaient en danger, alors, les mariages arrangés revenaient subitement à la mode. Ma mère avait détestée mon père pour me faire subir cela, et j’avais secrètement détestée mon père pour cela. Seulement, je n’osais pas lui faire savoir mon opinion, alors ma haine envers cet arrangement se répercutait sur mon futur mari. Rien qu’à cette pensée, je cru qu’une nausée se découvrait. Écartant mes bras dans un soupir, j’avais finis par enfiler une tenue plus appropriée. Pourquoi ? Car je comptais faire une visite du château. Peut-être qu’un peu de marche me permettrait de retrouver le sommeil, ou au contraire, de m’attirer des ennuies. Quittant la salle commune des Serdaigle sans un bruit, mes chaussures faisaient un petit bruit sourd sur le sol carrelé, mais cela ne m’empêcha pas d’accélérer ma marche. Je savais exactement où je souhaitais me rendre, la salle de torture. Peut-être y croiserais-je Tyler J. Carlson, mon cher et tendre professeur que je cherchais par tout les moyens de séduire. Un stupide pari fait avec Alexis, mon meilleur ami, lui aussi Serpentard. Je devais être surement folle pour m’aventurer aussi tard dans le château, et surtout dans l’endroit le plus obscure que sont les cachots et la salle de torture.


i just know there's no escape now
once it sets it's eyes on you
but i won't run, have to stare it in the eye.


    Alors que je m’approchais d’une des possibles entrés de la salle de torture, quelqu’un me tira soudainement vers l’arrière. Echappant un petit cri, cette personne posa sa main sur ma bouche comme pour me faire taire. À cause de l’obscurité, je ne vis pas mon « kidnappeur », et par reflexe, je donna un coup de poing sur le torse, avant de mordre la main. « Putain. » Et c’est à ce moment que je reconnu le méchant du moment. Hadeys. Il était clair que je n’avais pas une seconde pensée que cela pouvait être lui, pour la simple et bonne raison que je ne pensais jamais à lui, parce que peu intéressant. « T’es une cannibale ou quoi ? » Et d’un ton purement sarcastique, j’avais finis par lâcher « Même si c’était le cas, je préférerai mourir de faim plutôt que de manger un troll comme toi. » Ma petite réflexion sembla l’amuser, puisqu’il éclata de rire. « Qu’est-ce que tu fabriques ici ? » En fait, à son simple contact, j’avais soudainement envie de dormir, ou plutôt de m’éloigner de lui. Je savais d’ores et déjà que la soirée ou plutôt la nuit serait plus mouvementé que mes rêves. Ce n'est qu'après avoir posé ma question que je me rendis compte qu'il risquait de me la retourner, puis, Hadeys aurait une excuse bien meilleure que la mienne, il était Serpentard, sa salle commune était plus proche que la mienne. Et de toute façon, je me contre-fichais de savoir ce qu'il fabriquait là, tant qu'il ne me martyriser pas, ou pire, qu'il ne me violer pas.


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Hadeys S. Xilias

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MessageSujet: Re: • Parfois c'est à se demander pourquoi. Souvent c'est à se dire parce que. [R.]   • Parfois c'est à se demander pourquoi. Souvent c'est à se dire parce que. [R.] EmptyDim 25 Oct - 23:51

• Parfois c'est à se demander pourquoi. Souvent c'est à se dire parce que. [R.] Jqsv34 && • Parfois c'est à se demander pourquoi. Souvent c'est à se dire parce que. [R.] 031


Eliana && Hadeys

« Quand deux Blessures se rencontrent,
Elles se referment l'une sur l'autre. »





Le silence régnait dans le dortoir. Une de mes camarades serpentards dormaient paisiblement à mes cotés tandis que je me contentais d’observer le haut plafond, silencieux et pensif. Toutes sortes d’idées s’entremêlaient dans mon esprit, toutes plus loufoques les unes que les autres. J’allais me marier. Quelle drôle d’idée. Quelle horrible idée. Je me savais incapable d’assumer telle responsabilité mais, je ne supportais pas non plus l’idée de décevoir les espérances de mon père. Car oui, il avait placé tous ses espoirs en moi depuis ma naissance. Lui même ayant été victime d’un mariage arrangé avait tout de même trouvé intéressante l’idée de me faire subir le même rituel. Le même sacrifice. Car telle était l’idée au final, tel était mon rôle. Je sacrifiais mon bonheur pour le bien être et la prospérité de ma famille. Et, je devais le faire avec le sourire en plus de cela. Beh bien sur. Oui, tout se mélangeait dans ma tète et, je ne savais plus vraiment ce que je devais faire, ni même ce que je pensais. J’avais toujours vue ma vie comme tracée d’avance. J’avais tout imaginé concernant mon avenir. Je savais ce que je deviendrais. Ministre de la Magie. Un sorcier respecté, un animagus. Oui, je mettais du cœur à l’ouvrage, j’avais pensé a chaque détail de ma future vie et, je me donnais les moyens d’y parvenir, tachant chaque jour un peu plus de me concentrer sur ce but que je m’étais donné. Mais, jamais je n’avais pensé à me marier, ni même a avoir des enfants, ou a fonder une famille. Mon très cher père y avait réfléchit pour moi. Tandis que je planifier ma carrière, il planifiait ma vie entière.

L’arrivée au pouvoir d’Aloysus Woodwolf était, selon moi, une bonne chose. Il allait changer les choses, faire en sorte que ces infâmes moldus reprennent la place qu’il leur revenait, que nous autre sang-pur soyons enfin sur le devant de la scène, place qui nous revenait de droit. Et, le temps passant, les choses se passaient pour le mieux. Même Poudlard suivait la bonne voie a présent, depuis que Derrey Heavensword, son directeur, avait été conduit à Azkaban pour trahison envers le ministère. Le ministère avait pris le contrôle de l’école et, y faisait régner l’ordre. Une partie de moi, en cette nuit d’insomnie me poussait a penser que je me trompais, que les choses ne s’arrangeaient pas, qu’au contraire elles empiraient. Mais, je chassais vivement cette idée de mon esprit en me redressant. Faisant attention à ne pas réveiller la jeune femme dormant à mes cotés, je soulevais les draps pour m’en extraire et, enfilais mes vêtements à la va vite. J’avais besoin de prendre l’air, besoin de trouver un moyen de ne plus penser a rien. Surtout pas à elle, surtout pas à ce qui était bien ou pas. Il n’était pas encore le moment de tout remettre en cause. Et, ce temps là ne viendrait surement jamais. Prenant une grande inspiration, je poussais la chambre du dortoir pour m’en extraire.

Et, bientôt, c’est silencieusement que je traversais les couloirs de l’école endormie. Décembre 2010 n’avait pas été que la marque de la fin d’un règne à Poudlard. Décembre 2010 avait aussi marqué la fin de mon célibat. Tout semblait s’accorder autour de nous. Mon père avait pensé que le moment était donc enfin venu de m’annoncer que j’allais l’épouser elle. Eliana S. Sparkles. Une sang pur, tout comme moi. Et, à nous deux, nous assurerions l’avenir de nos deux familles, nous ne souillerons aucunement le sang de nos familles respectives en procréant ensemble. Oui, telle était l’idée. Idée qui me répugnait tout en m’intriguant. Pourquoi ne pas se marier après tout ? Cela pouvait m’être bénéfique, être bénéfique à ma carrière future. Je sortais de la salle commune des Serpentards quand, au détour d’un couloir, je l’aperçue. Elle. Eliana. En plus d’hanter mes pensées depuis l’annonce de notre futur mariage, la voila qui hantait les couloirs alentours à ma salle commune. M'approchant d'elle, je la saisie par le bras. Cette greluche trouva alors le moyen de crier. Comme si il nous était permis d’être surpris a trainer dans les couloirs à une heure aussi tardive. Cette fille n’avait vraiment pas inventée l’eau chaude, une vraie blondasse comme on n’en fait plus. Je passais alors ma main devant sa bouche pour la faire taire. Mais, cette andouille me mordit tout en m’assenant un violent coup de coude dans le torse. Mais quelle cruche! Je grimaçais, plus par gène que sous le coup de la douleur, tout en laissant un juron s’échapper de ma bouche. Suite a quoi, elle se retourna vers moi, je la dévisageais alors comme si elle était folle -ce qu'elle était surement-, tout en lui parlant avec dédain.

« T’es une cannibale ou quoi ? » Ce a quoi elle répondit avec sarcasme que, même si elle l’était effectivement, elle préférerait mourir de faim que de me dévorer moi. Au passage, elle me traita de troll, ce qui n’eut pour effet que de me faire rire. Suite a quoi je rétorquais:
« Dans ces cas là, tu n’es pas cannibale mais simplement sadomasochiste. » Je laissais mon regard glisser sur le coté, comme si je réfléchissais, tout en laissant un léger sourire de coté se dessiner sur mes lèvres puis, d’une voix assuré, j’ajoutais « Mais, je précise que je préférerais que tu gardes tes petits fantasmes de morsures pour notre nuit de noce Blondie! » J’agrémentais le tout d’un petit sourire empli de sarcasme.

Quelques secondes plus tard, la voila qui me demande ce que je fabrique ici. J’ouvre de grands yeux ronds, la dévisageant. Cette fille devait vraiment avoir une case en moins pour me poser telle question alors que je dors à cette étage, ma salle commune ne se trouvant elle mème qu'à a peine quelques pas du lieu où nous nous trouvions. Puis affichant un large sourire, je regardais autour de moi, l’invitant a en faire de même puis, je rétorquais avec grand amusement.
« Tu sais où tu es au moins ou… ? Parceque j’ai plus de raison d’être ici que toi. A moins que tu n’ais été en train de me chercher! » Une nouvelle fois, je lui adressais un sourire en coin et un regard empli de sous entendus.


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Eliana C. Sparkles

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MessageSujet: Re: • Parfois c'est à se demander pourquoi. Souvent c'est à se dire parce que. [R.]   • Parfois c'est à se demander pourquoi. Souvent c'est à se dire parce que. [R.] EmptyLun 26 Oct - 1:22

DES JOURS QUI NE RESSEMBLENT QU'À L'OMBRE DES NUITS
DES SILENCES QUI RÉSONNENT À L'ÂME COMME UN CRI
QUAND LES PAUPIÈRES N'ONT MÊME PLUS LA FORCE DES ORAGES
QUAND PORTE PAR LES FLOTS JE NE VOIS PLUS RIVAGE.


    Rien que sa simple présence arrivait à me mettre hors de moi, savoir que j’allais devoir passer le reste de ma vie auprès de lui, me donnait envie, soit de le tuer, soit de me suicider. Mais ce serait triste de gâcher une beauté comme la mienne, alors je préférais largement le tué de façon « accidentelle ». Devoir supporter une personne comme lui, qui… me ressemblait tellement. Déjà avant, notre entente n’était guère agréable, mais depuis l’annonce de notre mariage, l’entente était pire que mauvaise. Je l’avais évité à Poudlard, et même dans les endroits communs, nous ne faisions que nous ignorer, pour éviter toutes joutes verbales. Et alors que ma nuit aurait dut être plus ou moins calme, voilà qu’il fallait que je tombe sur lui, la seule personne que je souhaitais oublié dans ce monde, pour les prochains mois au moins, ou les prochaines années, avant notre mariage. Quand je me trouvais en sa présence, je n’avais que des envies de meurtres, mais j’étais bien trop propre sur moi pour faire quoi que ce soit, alors mon seul moyen pour paraitre forte face à sa soi-disant grandeur, c’était de lui fermer son clapet. Chose impossible selon moi, puisqu’il se trouvait aussi imaginatif, et intelligent. Je crois sincèrement que si nous n’étions pas seuls ou en plein milieu de la nuit, la salle de torture aurait été parfaite pour ce moment.

    Le moins que l’ont puisse dire, c’était que je ne m’ennuyais pas lors de nos disputes, et je ne pouvais m’empêcher de me demander comment allait être ma vie auprès de lui après que cet accord soit accompli. Rien qu’à l’idée de devoir partager les mêmes draps que lui, me donnait envie de devenir homosexuel, pour anéantir les espoirs de mes parents. Mais pourquoi lui ? Pourquoi devrais-je partager ma vie à ses côtés, alors que ma vie actuelle me semblait épanouie. Je n’avais aucunes attaches, je couchais avec bon me semblait, je profitais de ma jeunesse. Et voilà que nos pères venaient me retirer tout cela. De parfaits égoïstes. Ils avaient réussit à nous pousser à nous haïr, à respirer le même air, alors qu’avant cette annonce, notre entente n’était pas tellement mauvaise, ou en tout cas, elle l’était moins que maintenant. D’ailleurs, quand il parla de la nuit de noce, un frisson venait de parcourir ma colonne vertébrale. L’idée même de devoir coucher avec lui, ne me choquait pas. Ce n’était pas comme si il était repoussant. Mais cette « formalité » m’intimidait. Pour la simple et bonne raison que je savais que cela ne serait que des automatismes, que nous ne prendrions aucuns plaisirs communs. « Ne t’en fais pas pour ça, mon coeur. » Il venait de me surnommer Blondie, surnom que je hais, pour la simple et bonne raison que cela me faisait passé pour une fille sans cervelle, alors j'étais bien plus intelligente que lui.

    Très vite, j’avais compris que ma question avait inutile, et que c’était plutôt à moi qu’on devrait poser cette question, et non à Hadeys, qui était un Serpentard, qu’il était donc dans « sa » partie du château. « À moins que tu n’ais été en train de me chercher ! » Ce fut cette partie de sa phrase qui attira mon attention, encore plus lorsqu’il me lança son regard lourd de sous entendus. M’approchant d’avantage de lui alors que notre proximité était déjà faible, j’avais alors posée une main sur son épaule, lui lançant un regard faussement enflammé. « C’est vrai, je te cherchais. » Passant ma main dans son cou, puis dans sa nuque, me collant légèrement à lui. « Je n’arriverais jamais à attendre notre nuit de noce. J’ai tellement envie de toi. » Finissant par lui caresser ses cheveux, tout en m’approchant, j’avais finis par empoigné ses cheveux court, pour finir par tirer dessus de façon violente. « Il faudra me droguer pour que je couche avec toi. » Puis je l’avais relâché, prête à reprendre ma route comme si il n’avait pas été là.
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Hadeys S. Xilias

Hadeys S. Xilias

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MessageSujet: Re: • Parfois c'est à se demander pourquoi. Souvent c'est à se dire parce que. [R.]   • Parfois c'est à se demander pourquoi. Souvent c'est à se dire parce que. [R.] EmptyLun 26 Oct - 21:58

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Hadeys && Eliana


« La beauté sans la grâce attire,
Mais elle ne sait pas retenir ;
C'est un appât sans hameçon. »





A quoi sert la beauté ? Elle n’est qu’une arme, elle n’est qu’éphémère. Oui, la beauté est cette chose si pure mais éphémère. Elle se fane telle la rose. Et pourtant, homme que je suis, la beauté m’avait toujours attiré, je ne m’intéressais aux femmes qu’à cause de l’image qu’elles renvoyaient. Je ne m’intéressais aucunement à elle pour leur beauté intérieure. Cette dernière idée n’étant pour moi qu’une pure connerie. Après tout, une fille peut très bien se révéler ne pas être une sang pur, être d’une compagnie agréable, bonne élève, bonne sorcière et très intelligente tout en étant des plus agréable a regarder, le genre de fille a pouvoir me donner envie de jouer avec elle, ne serait ce que l’espace d’une nuit. Et pourtant, cette fille n’en resterait pas moins une sang-mêlé ou, une né-moldue, selon l’idée, en soit, une moins que rien, un être inférieure. Alors, gardez vos théories sur la beauté intérieure, je reste partisante de l’idée que seule la beauté compte.

Ainsi, plus je contemplais le doux visage d’Eliana, plus je faisais le triste constat selon lequel, elle n’avait rien pour elle. Rien d’autre que sa beauté. Une beauté qui finirait par faner avec le temps. Oui, elle était une sang-pur, une fille de bonne famille mais, elle n’en était pas moins une idiote nymphomane. Je n’étais pas idiot, j’étais parfaitement conscient des rumeurs qui circulaient sur elle, je savais qu’elle n’était rien de moins qu’une semi-vélane. Et, je la désirais pour cela. Oui, depuis que nos chemins s’étaient à nouveau croisés dans les couloirs de Poudlard, je la désirais ardemment, au point que cela en devienne une compétition entre Lux et moi pour savoir lequel la mettrait en premier dans son lit. J’avais tellement eu envie de l’étreindre, de serrer son corps contre le miens, de frôler sa peau de mes lèvres, de sceller ma bouche à la sienne… Oh oui, j’en avais tant eu envie. Au point que cela en avait été une obsession à un moment donné. Au point que, ne serait ce que le fait de croiser son regard ne me laissait pas de marbre, laissant à mon esprit le loisir d’imaginer des choses loin d’être catholiques entre elle et moi. Et pourtant, l’annonce de notre futur mariage n’avait fait que me refroidir à ce niveau là. A présent, rien que l’idée de partager un lit avec elle, me dégouttait au plus haut point. Elle m’attirait toujours autant, physiquement du moins. Pour ce qu’elle était. Pour la blondeur de ses cheveux, pour la douceur de sa peau, pour sa poitrine, pour son visage tout entier. Elle restait une femme belle et désirable mais, le fait de la voir ne me donnait plus que l’envie de vomir, loin de moi tout mes fantasmes, j’acceptais avec plaisir de la laisser à mon frère en fin de compte. Je faisais un blocage. Le terme même de mariage me donnait la nausée. Comme si j’étais fait pour le mariage. J’étais fait pour la liberté moi, pour voler de couche en couche. Et pourtant, je devrais m’y faire, je devais l’accepter parce que, telle était la volonté de mon père. Et ce que père veut, fils exécute.

Mais, malgré le mépris que je pouvais ressentir pour elle, je n’avais pas pu m’empêcher d’aller vers elle lorsque je l’avais aperçue dans le couloir. Mon cœur avait soudainement battu plus fort et, je n’avais pas pu résister à l’envie d’aller vers elle. Comme si mon esprit n’avait plus commandé à mes actes. Comme si, en cette heure nocturne, seule une pulsion intérieure, due à la vue de son visage, m’avait guidée vers elle. Je l’avais saisie au bras puis, son regard s’était encré au mien. Alors, le naturel et le cynisme, la rancœur et la colère, avaient repris le dessus. Des répliques cinglantes avaient fusées. Avec cette pointe d’ironisme qui me caractérise tant. Et ce sourire empli de sous entendu. Mais, Eliana n’étais pas le genre de fille à rougir à la moindre de mes remarques, elle n’était pas le genre de fille à me craindre non plus. Alors, elle avait simplement répliqué, comme si de rien n’étais, entrant simplement dans mon jeu.
« Ne t’en fais pas pour ça, mon cœur. »
Mon cœur. Un petit rire sarcastique s’échappa de mes lèvres alors qu’elle m’appelait ainsi avec le même cynisme que celui dont j’avais moi même usé. Toujours est-il que, je préférais dévier le regard plutôt que de répondre quoi que ce soit ou, de renchérir.

Mais elle, elle avait décidé de continuer sur cette lancée. Alors que je la taquinais, elle renchérissait, ajoutant les actes à la parole, posant sa main sur mon épaule, glissant sa main dans mes cheveux. J’encrais mon regard au sien, la regardant de haut alors qu’elle s’approchait lentement de moi
« Je n’arriverais jamais à attendre notre nuit de noce. J’ai tellement envie de toi. »
Malgré moi, je ne pus m’empêcher de sourire, subissant une pulsion masculine face à de tels propos prononcés par une si belle femme. Pourtant, je savais pertinemment que je l’intéressais tout autant qu’elle m’attirait. En d’autres circonstances, nous aurions pu flirter, nous aurions pu passer un bon moment au lit ensemble. Mais le destin en avait voulu autrement, nos familles en avaient décidées autrement. Et cette idée de mariage nous avait éloignés l’un de l’autre. Deux enfants qui avaient un jour jouaient ensemble. Deux adolescents qui auraient pu se plaire. Deux futurs adultes condamnés à devoir simplement se supporter pour une vie entière.

Finalement, Eliana agrippai une mèche de mes cheveux pour tirer dessus. Je grimaçais tout en laissant ma tète suivre le mouvement sous le geste violent de la blondinette. Ou comment bien me faire comprendre que jamais elle n’accepterait de coucher avec moi.
« Il faudra me droguer pour que je couche avec toi. »
Eliana me relâcha pour reprendre sa route d’un air digne. Alors, tandis qu’elle me tournait le dos, je lui répondis.
« Si ce n’est que cela, on peut toujours trouver le nécessaire. Tu préfères les pilules ou les piqures ? »
J’avais répliqué avec tant de sérieux, sans le moindre sourire, que je me surpris moi même. Finalement, je poussais un profond soupir las tout en secouant lentement la tète de gauche à droite d’un air abattu.
« C’est dingue, il se murmure partout que tu es une fille facile mais, tu fais ta fine bouche avec moi… Je n’y vois que deux raisons. Soit tu refuses d’avouer ton attirance pour moi, soit tu préfères les filles, ce qui serait un réel gâchis, je dois bien l’avouer ! »


Dernière édition par Hadeys S. Xilias le Dim 1 Nov - 21:24, édité 1 fois
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Eliana C. Sparkles

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MessageSujet: Re: • Parfois c'est à se demander pourquoi. Souvent c'est à se dire parce que. [R.]   • Parfois c'est à se demander pourquoi. Souvent c'est à se dire parce que. [R.] EmptyMar 27 Oct - 0:21

    À ce moment précis, j’aurais aimé que quelqu’un nous surprenne, quitte à avoir des ennuis, je m’en contre-fichais, tant que l’ont m’emmener loin de lui, de cette horrible personne. Parce que c’était le cas, il avait beau avoir une belle gueule, sa manière d’être me dégoûtait, me m’était hors de moi. Il avait une telle facilité à riposter à mes attaques, et à sa façon de me blesser par son arrogance. Enfant, l’entente avait été bonne entre nous, pas comme un paradis, mais, nous arrivions à nous supporter tant bien que mal. Peut-être était-ce l’innocence de l’âge qui nous avait poussés à nous supporter l’un l’autre, mais à présent, sa simple présence à mes côtés me donnait des nausées, des vertiges. Parce que je le désirais tout autant que je le détestais. Ses remarques, son sourire ironique, sa posture, sa façon d’être plus grand que moi. Tout me dégoutait, j’avais bien tenté une échappatoire, mais cela avait été un maigre effort face à son ambition. J’avais bien de l’estime envers ma personne, et cela poussait à me dire qu’il ne me méritait pas. Il allait me détruire, je le savais, ma mère le savait. Mon père le savait sûrement, et pourtant, il m’envoyait droit dans la gueule du serpent.

    Sa dernière remarque me blessa d’avantage. Je savais ce que les gens racontaient de moi, en temps normal, je m’en fichais éperdument. Je répondais à cela : que l’ont parle de moi en bien ou en mal, le principal, c’est que l’ont parle de moi. Mais j’étais loin d’être une fille facile. Je n’allais pas trouver un garçon chaque soir de semaine histoire de prendre mon pied. Non. Déjà parce que c’était toujours moi qui allait vers les garçons, et que j’avais des goûts très particuliers. J’étais loin d’être une fille facile, ces mots dans la bouche de cet abruti mal fini sonnait encore pire qu’en temps normal. Déjà, qui était-il pour arriver à me blesser de la sorte. Ce n’était pas parce qu’il était le fils Xilias, que cela lui donnait tout les droits, bien au contraire. Il fallait qu’il comprenne que je n’étais pas qu’une gourde avec un joli sourire, et un joli minois. Il m’insultait comme si cela était normal, comme si cela était dans les convenances. À ce moment précis, je le haïssais d’autant plus, et ma soudaine attirance pour lui disparu complètement. À présent, je n’avais envie que d’une chose, qu’il avale sa langue, qu’il disparaisse, qu’il m’oublie. J’étais prête à accepter ce mariage, mais jamais je n’accepterai de me faire traiter de la sorte par un sois disant Serpentard qui se croit plus beau et plus fort qu’il ne l’est vraiment.

    Je sentais la colère qui montait peu à peu en moi, et malheureusement, je n’arrivais pas à me contrôler dans ces moments comme cela. Pour l’instant, je gardais le contrôle, mais mon silence, ainsi que mon regard empli de défis laissait bien présagé qu’il avait dit des paroles de trop. Et j’avais beau ressemblé à un ange comme le disait mon père, dans ces cas-là, je pouvais avoir de vrai penchant de vélane. Bien sûr, je savais que cela ne servait à rien de tenté une action physique, il me surpassait largement, ma volonté à le frapper risquait de le faire rire, et de me rendre davantage ridicule. Comme mon silence, un silence qui durait depuis quelques secondes à présent. Pas que je cherchais les bons mots pour me défendre, car je ne comptais pas le faire, cela prouverait ma faiblesse face à lui, et il n’était rien à mes yeux, il ne méritait pas le droit d’avoir des quelconques explications. Et malgré ma volonté à rester calme, je savais que c’était peine perdu. Et je compris que c’était trop tard quand mon cœur commença à palpiter dans ma poitrine, ainsi que mon rythme sanguin qui était en pleine frénésie. « Que les gens continuent de murmurer, si cela les amuse. » Il était vrai que je m’en fichais royalement de l’avis des autres, car cela n’empêchait pas les autres élèves de m’appréciaient, ou au contraire, de me détestaient.

    La seule chose que je ne comprenais pas, c’était : pourquoi l’avis d’Hadeys comptait autant. Peut-être avais-je peur qu’il se serve de petits détails de ma vie dans le château, pour s’épargner un mariage avec moi. « Pour être franche avec toi, je ne cacherais pas le fait que tu es très attirant, mais, les rares envies que j’avais envers toi, viennent de disparaitre. » Certes, il allait se rendre compte de ma soudaine faiblesse, mais il allait se rendre compte également que je ne rigolais plus, et que ces petites répliques cinglantes commençaient à me fatiguer sérieusement. De toute façon, nos mauvaises paroles n’allaient rien changés au fait que bientôt, nous aurions la bague aux doigts avec pour objectif de donner des petits enfants à nos parents. « Amuse-toi à dire du mal de moi, amuse-toi à m’insulter si ça te parait distrayant, mais ce n’est pas en étant un sale connard que ça nous empêchera de nous mariés. Sache que cette formalité m’agace autant que toi, et bien que nos jeux me paraissaient amusants au départ, et intéressants, tu commences à être lassant, ou plutôt, nous commençons à être lassant. Je suis hors du jeu maintenant. » Après, je me fichais bien de ce qu’il allait dire, j’avais vidé mon sac, et je me sentais soudainement plus légère, ayant une assez grande fierté pour moi, puisque je ne m’étais pas énervée, gardant mon self-control. Et encore une fois, je tentai une échappée, mais je savais qu’Hadeys ne laisserait pas les choses en plan, comme cela.
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Hadeys S. Xilias

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• Parfois c'est à se demander pourquoi. Souvent c'est à se dire parce que. [R.] Vide
MessageSujet: Re: • Parfois c'est à se demander pourquoi. Souvent c'est à se dire parce que. [R.]   • Parfois c'est à se demander pourquoi. Souvent c'est à se dire parce que. [R.] EmptyMer 28 Oct - 19:27

    La méchanceté est un art. L’art des mots, l’art du choix des mots. Placer la bonne réplique au bon moment, chercher ce qui pourrait le plus blesser la personne se trouvant face à vous. C’était un art que je maitrisais à la perfection. Me délectant de la réaction des gens face à mes paroles. Ecouter, blesser, toucher. Avoir le dessus, montrer sa supériorité. Haïr autrui pour ce qu’il est. Ne plus aimer que soit. Haïr autrui parce que l’on sait qu’il est meilleur que soit. Haïr autrui par peur de la solitude. Haïr pour exister.

    J’avais eu une enfance heureuse. J’avais été le chouchou de mon petit papa. Celui qui faisait sa fierté, parce que, tout comme lui, il avait cette once de méchanceté et de mesquinerie n’avait pas. Compenser ma carence intellectuelle par rapport à mon frère en étant plus méchant que lui. Ne pas montrer ses faiblesses en étant plus mauvais que faible. Ne jamais céder face aux difficultés. Oui, je m’étais toujours sentit inférieur à mon jumeau. Parce qu’il avait ce truc en plus, ce truc qui a fait qu’il est devenu un Serdaigle, ce truc en plus qui faisait qu’il était si complice avec notre mère, ce truc en plus que je n’avais pas, ce truc en plus que je devais compenser. Apprenant ainsi à me faire remarquer autrement. Par les mots, par les coups bas que je lui faisais, par la froideur et la colère.

    Oui, j’avais eu une enfance heureuse. Ne manquant jamais de rien. Mes parents cédaient toujours à mes petits caprices d’enfant pourri gâté, tout comme à ceux de mon frère. Frère qui était aussi mon meilleur ami, une moitié de moi, la seule personne qui sache vraiment lire en moi comme dans un livre ouvert, la personne avec qui j’ai fais les 400 coups tellement souvent. Et puis, il y avait eu cette fameuse lettre puis, le train pour Poudlard. Enfin. Et puis, la cérémonie de répartition. Mon frère et moi n’étions pas si semblables que nous avions toujours voulu le croire. Il était l’intelligence, j’étais l’ambition. Mon père n’en fut que plus fier de moi, étant lui même un ancien Serpentard. Mais, je ne pus que ressentir une rancune supplémentaire envers mon frère, un fossé qui se creusait. Et puis, mon cœur s’était brisé. A cause d’une fille. Une sale blondasse qui disait m’aimer. Une pauvre fille qui voulait juste m’entendre être un pauvre type niaiseux. Comme si je n’avais que cela a faire de tenir la main d’une nana dans les couloirs de l’école. Elle ne l’avait pas compris, elle m’avait brisé. Montrant ainsi ma faiblesse à la face du monde. Et aujourd’hui pour cela. Aujourd’hui, je refuse le moindre engagement à cause d’elle. Et pourtant, c’est ce que l’on m’impose aujourd’hui. L’engament suprême, le mariage. Et, lorsque je voyais le visage d’Eliana, je ne voyais que cela. Une sale petite blondasse qui veut qu’on l’aime, qui veut qu’on lui tienne la main dans les couloirs, qu’on lui prouve l’amour que l’on peut lui porter. Une pauvre petite fille qui a besoin de l’amour d’un homme pour exister. Une pauvre petite fille fragile qui a besoin qu’on la rassure, qu’on la réconforte. Et cette idée me répugne, cette idée me rebute, me donne envie de lui faire du mal pour ne pas céder. Parce que je sais que je le pourrais. Céder à ses charmes, succomber à sa beauté. Et pourquoi pas l’aimer ? Si je me l’autorisais, je le pourrais mais, je me le refuse. Et je la hais pour ce qu’elle représente, pour cette confusion qu’elle me fait ressentir. Pour ce que mon père veut me forcer à faire. Pour tout ce que cela représente. Je la hais. Je la désire. Je lui en veux. Je la veux. Tout est si contradictoire dans ma tète, comme toujours. Et, comme d’habitude, je n’ai pour seule solution que de réagir avec méchanceté. En usant les rumeurs qui circulent sur elle pour la blesser. Elle ne mit pas longtemps à réagir.

    « Pour être franche avec toi, je ne cacherais pas le fait que tu es très attirant, mais, les rares envies que j’avais envers toi, viennent de disparaitre. » Malgré moi, j’affichais un air fier et un sourire cynique. Sa réplique ne m’atteignait pas. Enfin, c’était ce que je voulais laisser paraitre, la vérité était tout autre. Ce que pensait, de moi, les gens comptait d’avantage que ce que je voulais bien avouer. Mais, tandis qu’elle parlait, je ne faisais rien d’autre que la regarder passivement, de haut, avec ce léger sourire en coin qui me caractérisait tant, avec un air simplement blasé.
    « Amuse-toi à dire du mal de moi, amuse-toi à m’insulter si ça te parait distrayant, mais ce n’est pas en étant un sale connard que ça nous empêchera de nous marier. Sache que cette formalité m’agace autant que toi, et bien que nos jeux me paraissaient amusants au départ, et intéressants, tu commences à être lassant, ou plutôt, nous commençons à être lassant. Je suis hors du jeu maintenant. »
    Je poussais un profond soupir tout en levant les yeux au plafond, las d’avoir du a entendre de tels propos. Elle me faisait penser à une pauvre petite fille pourrie gâté a qui l’on avait refusé quelques chose, à qui l’on tenait tète pour la première fois de sa vie. Elle n’était rien d’autre qu’une petite gamine susceptible que j’avais vexée et qui semblait tout simplement résignée à l’idée de faire ce que son petit papa lui avait ordonné, sans même chercher a se battre.

    Je reposais alors mon regard sur elle, un regard perçant et empli de colère. Puis, c’est une voix sincère et froide qui s’extirpa de ma bouche en même temps que mes mots, des mots sur lesquels j’appuyais, en les prononcant avec attention, pour qu’elle ressente bien tout leur poids. « Dire que je pensais que tu étais une fille qui avait du caractère. En fait, je me suis bien trompé sur ton compte… » Je souriais ensuite tout en laissant planer dans ma voix un franc ton de cynisme. « Tu n'es qu'une pauvre petite fille à papa. Bouuh Hadeys il est méchant avec moi, il dit du mal de moi, le vilain… » J'avais prononcé ces derniers mots en mimant une petite fille qui pleure tout en m'approchant d'elle. Puis, je riais franchement avant d'ajouter en haussant le ton. « T’as raison, dégages Sparkles. Dégages de ce couloir. Et surtout dégages de ma vie ». Je ne souriais plus, je me contentais de lâcher les mots comme on crache du venin. Je ressentais tellement de colère envers mon père. Tellement de rage envers ce que je ressentais comme étant une trahison. Et c'était sur elle que je laissais cette colère se répercuter. « Et oui, pour ta gouverne, je suis conscient que je suis incapable de trouver la solution miracle qui nous empêcherait de nous marier mais, il me semble qu’à part t'y résigner comme une gentille petite fille, tu ne fais rien non plus de très utile pour empécher à ce cauchemar d'arriver. Alors, sois mignonne tu veux, laisses moi te haïr et trouver un quelconque petit intérêt à toute cette mascarade. » Je détournais le regard, serrant les points, tentant de contenir ma colère. « Allez casses toi maintenant! »
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Eliana C. Sparkles

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MessageSujet: Re: • Parfois c'est à se demander pourquoi. Souvent c'est à se dire parce que. [R.]   • Parfois c'est à se demander pourquoi. Souvent c'est à se dire parce que. [R.] EmptyMer 28 Oct - 23:45

ANOTHER PROMISE, ANOTHER SCENE, ANOTHER
A PACKAGE NOT TO KEEP US TRAPPED IN GREED
WITH ALL THE GREEN BELTS WRAPPED AROUND OUR MINDS
AND ENDLESS RED TAPE TO KEEP THE TRUTH CONFINED.


    Mon père, cet homme était toute une histoire. Il me terrorisait, depuis mon enfance. Déjà lors de mon enfance, je n’osais rien dire. J’étais loin d’être stupide, mon père n’avait jamais été totalement là pour moi, jusqu’au jour où j’étais entrée à Poudlard. Auparavant, il était sans arrêt en déplacement, et je restais avec ma mère, qui s’occupait à peine de moi. Mon père avait fait d’horribles choses, il avait été dur avec moi, jusqu’à me mettre dans la tête, ses idées contre les moldus, envers le ministère, envers la vie en générale. Il avait fait en sorte pour que je m’éloigne de ma mère, pour que je ne connaisse aucuns liens affectifs. Parce qu’il avait rêvé avoir un garçon, et pendant très longtemps, il m’avait ignoré, jusqu’au jour où j’étais devenue une jolie fille, une fille qui pourrait assurer sa relève quand il viendra à mourir. Jamais je n’eus le droit d’imposer mon avis, parce qu’il était menaçant. Bien plus grand que moi, mon père était rongé par des démons, de terribles démons. Il avait tué des personnes, et il devait vivre avec cela. Parfois, il lui arrivait d’avoir des crises de folies, au point où ma mère et moi, nous nous retrouvions en danger, au point où ma mère m’obligeait à m’enfermer dans ma chambre, pour éviter qu’il me fasse du mal. Il était un brin psychotique, et parano. Un rien le mettait hors de lui. Une fois, il avait porté la main sur sa mère, parce qu’elle avait brisé un verre de cristal. Et ce fut depuis ce jour que mon comportement changea, au point de devenir aussi semblable que lui. Parce que j’étais effrayée, et que je commençais à me rendre compte de ce qu’il était capable. De l’extérieur, ma famille avait tout de plus parfait. Mes parents appréciaient le paraitre, ils s’amusaient à afficher un amour fou entre eux, alors qu’en privé, ils faisaient chambres à part. Et voilà ce qu’il m’obligeait à m’imaginer comme cela, auprès d’Hadeys, cet espèce de crétin mal fini.

    Je ne souhaitais pas avoir cette vie, mais je ne pouvais pas décider de ce choix. Parce que mon père m’effrayait, et que ça, Hadeys ne pourrait jamais le comprendre. Il semblait avoir une vie bien plus belle que la mienne, avec une enfance heureuse. Moi, petite, je n’avais eu que des peluches en tant qu’amis. D’où mon souhait d’avoir autant de gens autour de moi, d’user de mon charme pour qu’on m’aime. Jamais il ne comprendrait que moi, je n’avais peut-être pas eu le cœur brisé à cause d’un amour, mais j’avais eu le cœur brisé par une existence qui me poussait à me montrer mesquine avec les gens. Pour que les gens me redoutent, me respectent. Je n’avais pas besoin d’user de ma méchanceté pour que les gens se prosternent, un sourire, et cela suffisait. Et toutes les raisons qui m’avaient fait tenir jusqu’à présent étaient soudainement ruinées par un crétin de service, auquel j’allais devoir me marier, pour le meilleur mais surtout pour le pire. Il me balançait ses méchancetés au visage comme si il me connaissait. Je savais qu’il souhaitait me faire réagir, ou alors, il pensait m’enfoncer un peu plus ? J’avais décidée de jouer la carte de la gentillesse, parce qu’il était vrai que ce contexte me fatiguait, que c’était à cause de cela que je dormais moins la nuit. Certes je pouvais passer pour une personne passive, mais jamais je me retournerai contre mon père, de peur des conséquences. Comment prendrait-il le fait que j’ai pu ressentir un béguin pour un moldu. Il était sûr que j’allais être déshéritée si il apprenait cela, ou pire même.

    Étrangement, les paroles d’Hadeys ne m’avaient en rien blessé, parce qu’il disait la vérité, j’étais une fille à papa, mais par obligation, et non par choix. Il était le mieux placé pour comprendre ma situation. Faire la fierté de mon père, sous peur des représailles. « Tu ne me connais pas Hadeys. » Et c’était vrai. Ce n’était pas parce qu’ils se connaissaient depuis l’enfance, qu’il la connaissait, et surtout qu’il devait se mettre à me juger. Après tout, je ne le faisais pas, mais il jouait la carte du méchant, et il espérait que je resterais là, comme un piquet, à me la fermer, en encaissant, et si possible, si je pouvais fondre en larmes pour lui montrer qu’il était fort, beau et important. Mais il n’était rien, il ne me connaissait pas, j’avais beau jouer la carte de la passivité, à présent, il réveillait la méchante qui se cachait en moi. Il voulait que je montre mon caractère, très bien. « Moque-toi de moi, dis que je suis une fille à papa. Parce que c’est vrai. Je l’assume. Oui, je n’ose pas contredire mon père, mais en même temps, tu ne sais pas de quoi il est capable, ton père et toi, vous êtes des mauviettes comparait aux choses qu’il a fait dans sa vie. » J’avais principalement insisté sur le mot ‘mauviette’, car c’était vrai, ils n’étaient que des pantins dans les mains de mon père. Mon père avait réussit à retourner les situations en son avantage, comme moi je le pouvais. D’ailleurs, j’avais ponctuée mes paroles avec un fin sourire, tout en m’approchant un peu plus de lui, puisque je m’étais éloignée un peu avant, comme pour partir.

    « Je ne sais pas pour qui tu te prends exactement. Tu joues la terreur, mais sans ça, tu n’es rien, tu n’es personne. Les gens te détestent. Tu fais le gros dur, parce que tu es trop fier pour faire savoir ce que tu penses vraiment. » Je ne quittais plus mon regard enjouée, et en moins mon sourire ironique. Ma voix était perçante, et à la fois douce. Et encore, je restais suffisamment gentille pour l’instant, car je savais qu’au niveau méchanceté, Hadeys était sûrement bien plus doué que moi, puisqu’il utilisait la méchanceté depuis plus longtemps que moi. Il avait ça dans ses veines, dans sa tête. « Tu es aussi pathétique. Tu n’as qu’une grande gueule, mais tu n’agis pas. » Si il voulait vraiment mettre un terme à tout ceci, et bien, les choses seraient déjà fait, en réalité, il n’était pas mieux que moi, bien au contraire, il était même plus pathétique que moi. M’approchant un peu plus, il ne restait plus que deux mètres entre nous. Le regardant dans les yeux, j’avais finis par dire cette fois-ci sans un sourire « Les gens ne se souviendront plus de toi dans quelques années. » M’approchant un peu plus, avec le regard qui devait plus dur à chaque seconde, j’avais encore surenchéri. « Tu as juste peur de ton père, peur qu’il préfère Lux à toi. Peur que tu ne deviennes que l’autre jumeau sans avenir. »

    Et à présent, j’allais lui administrer le coup fatal, celui qu’il prendrait le plus mal. La remarque la plus vicieuse et malsaine que j’avais fais de toute mon existence. Enfoncé le couteau dans la plaie, agir de la même façon, qu’il le faisait avec moi. À présent, il allait découvrir qui j’étais vraiment. « Lisbeth a vraiment du te piétiner le cœur pour que ton cœur soit autant de glace. » Je m’étais alors approchée de lui, en posant ma main sur son torse, du côté cœur. Bien sûr, mes gestes étaient calculés, les gens auraient pu croire que c’était affectif, mais pas du tout. J’appuyais mes paroles avec les gestes. « Cette fille a tellement de mérite. De balancer ton cœur à la gueule. » Caressant doucement la joue d’Hadeys, j’avais finis par fixer mon regard au sien, avant d’afficher un sourire ironique. « J’aurais pu avoir de la compassion pour toi, si ta situation ne m’amusait pas autant. » Me séparant de lui, je l’avais finalement contourné pour me retrouver dos à dos avec lui, comme si je tournais autour de lui comme un animal qui a trouvait sa proie. « Et maintenant, tu te permets des leçons, sur ma personne, tu te permets de terrorisé les autres, alors que c’est un sang mêlé. Je me demande ce que ton père penserait de tout ceci. » Je m’étais alors arrêtée devant lui. « Ce serait vraiment triste qu’il apprenne cette histoire, surtout de façon non voulu ? » Oui, elle le menaçait, elle le menaçait de tout dévoiler à son père, puisque les Xilias et les Sparkles étaient tout aussi dégoutés des sangs mêlés que des moldus. Elle était capable, si elle souhaitait mettre fin à ce mariage, elle était capable de ruiner Hadeys, pour le plaisir de retrouver sa liberté, au risque de ruiner la vie de son futur époux.
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Hadeys S. Xilias

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MessageSujet: Re: • Parfois c'est à se demander pourquoi. Souvent c'est à se dire parce que. [R.]   • Parfois c'est à se demander pourquoi. Souvent c'est à se dire parce que. [R.] EmptyLun 2 Nov - 0:31

    « Tu ne me connais pas Hadeys. »

    Cette remarque sonna comme un reproche, j’avais touché un point sensible, je le savais. J’avais touché la jeune femme. Tout comme moi, son père était un sujet sensible. Tout comme tout gosse de riche, nous nous efforcions de faire la fierté de nos parents, moi comme elle. Moi parce que je voulais me démarquer de Lux aux yeux de mon père… Et elle parce que… Et bien, je ne savais pas vraiment pourquoi en fait. Toujours est-il que je me souvenais de ces fois, alors que nous étions enfants, où le père Sparkles était arrivé comme une furie, voulant récupérer sa fille, avec laquelle nous jouions, Lux et moi. Je n’ai jamais vraiment compris pourquoi cet homme avait de telles sautes d’humeur. Tout ce que je savais, c’était que lorsque j’étais enfant, cet homme m’intimidait. Je le respectais et le craignais. Je savais que, tout comme mon père, il était un puissant sorcier. Peut être même plus que mon père car, il avait cette colère en lui, tandis que mon père se contentait d’être un homme ambitieux et malin, fourbe et adroit. Il n’était aucunement violent, il faisait tout en douce, sans ne jamais faire usage de la force. Et, quelque part, alors que j’étais gosse, je savais que monsieur Sparkles était tout l’inverse de mon père à ce niveau là.

    Alors, je me contentais d’afficher un léger sourire satisfait. Je la connaissais bien mieux qu’elle ne le croyait. Car, ce n’est pas parce que je m’amusais à lui tirer les cheveux ou, à lui casser ses barbies que je ne m’intéressais pas a ce qui se passait autour de nous, autour d’elle. Gamin, j’étais encore un être capable de compassion, j’étais un gamin comme les autres. Un peu plus turbulent peut être, un peu plus méchant surement mais, un gamin comme les autres. Un gamin capable de voir dans les yeux de son amie que son papa lui fait peur. Un gamin qui, au fond de lui a envie de prendre son ami dans ses bras mais, un gamin qui a trop de fierté pour cela, un gamin qui a peur des moqueries de son frère s’il se montre trop tendre envers quelqu’un d’autre. Car oui, même lorsque nous n’étions pas encore en âge de tenir une baguette, Lux et moi étions déjà en compétition. Chose qui ne cessa jamais, de notre naissance a aujourd’hui. Chose qui ne cesserait surement jamais, tout au long de notre vie.

    Alors, elle pourrait dire ce qu’elle voudrait, elle pourrait prétendre que je ne la connais pas, que je ne sais pas de quoi je parle, elle se trompe. Mais, pour seule réponse, elle n’aura qu’un sourire surfait car, je ne suis pas de ceux qui se vantent de faire attention à une autre personne. D’avoir fait attention à elle, par le passé, j’entend, ne nous méprenons pas.

    « Moque-toi de moi, dis que je suis une fille à papa. Parce que c’est vrai. Je l’assume. Oui, je n’ose pas contredire mon père, mais en même temps, tu ne sais pas de quoi il est capable, ton père et toi, vous êtes des mauviettes comparait aux choses qu’il a fait dans sa vie. »
    Je restais droit, fier et digne alors qu’elle ne faisait que confirmer ce que je savais déjà. Je cessais de sourire, me contentant de la regarder, de l’écouter, avec lassitude, comme si ses paroles glissaient sur moi. Parce que je me contrefichais royalement de ce qu’elle pouvait bien me racontait. Parce que je n’en avais rien à faire de sa relation avec son père, de sa pauvre et pathétique petite vie. Que voulait-elle ? Que je la plaigne ? Que je m’excuse, c’était bien mal me connaitre. D’autant plus que tout cela, je le savais déjà et, je m’en fichais royalement. Je lâchais alors un petit rire tout en secouant négativement la tète, avec amusement, tout en appuyant mon bras contre l’épais mur de pierres. Puis bientôt, je la regardais avec sévérité, un sourire malsain dansant sur mes lèvres. Ma voix trancha bientôt le nouveau silence régnant dans ce couloir, a présent qu’elle avait enfin daigné cesser de se plaindre.
    « Si tu savais comme tu es pathétique ma pauvre fille. Vas te plaindre de ton père auprès de quelqu’un qui en a quelque chose à faire ! » J’agrémentais le tout d’un petit sourire narquois. Comme si quelqu’un pouvait bien se soucier de ses problèmes avec son paternel de toute façon. Tout ce qui intéressait les autres chez elle, c’était son physique. Ses jolis petits yeux bleus, ses lèvres charnues, sa peau douce, ses boucles blondes et sa poitrine rebondie. Le reste, les gens s’en fichait. Comme je m’en fichais. Je ne cessais alors de sourire avec fierté alors qu’elle avait repris son lassant petit monologue tout en s’avançant vers moi.

    « Je ne sais pas pour qui tu te prends exactement. Tu joues la terreur, mais sans ça, tu n’es rien, tu n’es personne. Les gens te détestent. Tu fais le gros dur, parce que tu es trop fier pour faire savoir ce que tu penses vraiment. » Je l’écoutais a peine. Je la regardais, je la désirais mais, je ne l’écoutais pas. Ou d’une oreille distraite. Ces mots glissaient sur moi comme de l’eau le long d’une roche tandis que mes yeux s’attardaient sur sa poitrine. Lorsqu’elle eut finit cette phrase, elle était bien plus près de moi, emportée dans son élan. Sa voix sifflait de rage et, je ne cessais de sourire, encrant à présent mon regard dans le siens. Elle espérait me toucher, voire me blesser mais, ses mots étaient des mots que je n’entendais que trop souvent, des paroles que je ne connaissais que trop. Tout ce qu’elle disait n’était que des vérités à mon sujet. Des choses que je ne pouvais, ni ne voulais nier. Je savais ne rien représenter en dehors de ce que je faisais ressentir aux autres, je savais que sans cette haine que j’extériorisais envers autrui, envers ces moldus et ces intellectuels pompeux qui se prenaient pour des sorciers bien meilleurs que je ne le suis, je n’étais rien. Ils étaient meilleurs que moi, c’était un fait. Je n’étais pas aussi talentueux que je l’aurais voulu, pas assez talentueux pour réaliser mes rêves, pour parvenir à mes objectifs. Parce que j’avais cette rage, cette colère qui bouillonnait en moi. Qui brulaient mes veines. Et m’empêcher de me concentrer correctement. Je m’emportais bien trop facilement, n’arrivant pas à canaliser mon pouvoir, ma force, mon énergie, ne parvenant jamais à mes fins. Ce qui me mettait sans cesse d’avantage en colère, ce qui me faisait en vouloir d’avantage à la Terre entière, aux autres sorciers, ceux la qui parvenaient bien mieux que moi à maitriser leurs dons. J’en voulais à la Terre entière. Et j’avais besoin de cette rage, de cette haine pour exister au sein de cette école. Comme un cercle vicieux, elle m’emprisonnait, m’empêchait de canaliser ma force pour devenir un animagus. Mais en même temps, elle était ma façon de me démarquer des autres, ma façon de faire savoir que j’existais indépendamment de mon frère, indépendamment de mon père. Ma méchanceté, mes mots haineux, étaient ma force, mon énergie, ma raison pour continuer d’avancer encore. Et je n’en avais pas honte. Je m’en fichais bien que les gens puissent me haïr pour cela, ne me parler que par crainte. Tant que j’étais respecté, le reste ne comptait pas, le pourquoi du comment ne valait rien, seul le résultat avait de l’importance.
    « Ce que je pense vraiment ? Cela t’intéresse ? Parce que si ce n’est que cela, je peux te le dire. En ce moment, je pense à toi et moi dans un lit et je t’avoue que ca m’empêche sérieusement de me concentrer sur les conneries que tu peux bien dire ! »
    J’agrémentais le tout d’un petit sourire fier tandis qu’elle continuait de parler, comme si elle avait été monté sur piles et que celles-ci peinaient a se décharger. Et Dieu ce que sa voix était stridente, a s’en choper des maux de tète.

    « Tu es aussi pathétique. Tu n’as qu’une grande gueule, mais tu n’agis pas. » J’adoptais un air pensif tout en levant les yeux au plafond, comme si je réfléchissais à ce qu’elle disait. Je pris une légère inspiration puis, reposais le regard sur elle en affichant une petite moue agacée.
    « Pourquoi devrais-je agir au juste? Et puis, qui a dis que je voulais vraiment mettre un terme a ce pseudo mariage? » J’affichais alors un sourire malicieux, une lueur se mettant soudainement à briller dans mon regard.

    « Les gens ne se souviendront plus de toi dans quelques années. »
    « Tant qu’ils savent qui je suis aujourd’hui, je ne m’en soucie que peu Blondie ! »
    Je ne me démontais pas, continuant de garder le sourire a chacune de ses piques, lui répondant avec calme, comme si de rien n’était. Mais, elle ne semblait pas décider a lâcher le morceau, elle s’acharnait, elle cherchait mon point faible. Et, je sentais, dans le son de sa voix, dans son regard, qu’elle n’en démordrait pas, qu’elle ne cesserait pas tant que je n’aurais pas rendu les armes. Ce qu’elle ne semblait pas savoir, c’est que j’avais bien trop de fierté pour céder devant elle, pour lui montrer que ses paroles pouvaient bien m’affecter, ce qui en l’occurrence n’était pas vraiment le cas, ou si peu. J’avais tant pour habitude de rester impassible en toute circonstance, l’habitude de ne pas montrer ce que je ressentais, de rester froid comme la glace, solide comme le roc, que même si ces mots, me piquaient a vif, pour certains, je ne le lui montrerais pas. Jamais.

    « Tu as juste peur de ton père, peur qu’il préfère Lux à toi. Peur que tu ne deviennes le jumeau sans avenir. » Touché. Mon sourire se fendit en une grimace désagréable, je me crispais, ravalant difficilement ma salive. Sale petite garce. Mon regard s’était assombrit, toujours encré dans le sien. Je ne répondis rien, incapable de réagir, de peur de perdre mon calme, de peur de ne pas pouvoir me contenir. Pourtant, je commençais à bouillonner intérieurement. J’avais envie de lui faire ravaler son petit sourire fier. Son sourire suffisant. Ma bouche s’entrouvrit mais, aucun son n’en sortit. Je fis un mouvement de tète en avant, toujours appuyé contre le mur mais, revint sur ma position. Je m’efforçais de sourire mais, le cœur n’y était plus.

    « Lisbeth a vraiment du te piétiner le cœur pour que ton cœur soit autant de glace. » Cette grimace mauvaise qui s’était précédemment dessinée sur mon visage, ne semblait plus vouloir quitter ce dernier, restant dessinée là, en ce mauvais rictus. Blessé à vif, voila ce que j’étais. Cette sale petite pimbèche prenait le dessus sur moi. Mais pour qui se prenait-elle hein ? Et pourquoi est ce que je la laissais dire, pourquoi est ce que je ne l’ouvrais pas ? Pourquoi je ne la faisais pas se taire ? Pourquoi la laissais-je parler ainsi ? Pourquoi continuais-je à l’écouter comme un idiot ? « Cette fille a tellement de mérite. De te balancer ton cœur à la gueule. » La haine bouillonnait en moi, je la sentais, de plus en plus violente, de plus en plus bouillante. Elle m’entaillait les tripes, me brulait de l’intérieur. Elle posa sa main sur ma joue, je la laissais faire, toujours aussi impassible et grimaçant. Ma respiration se faisait plus saccader alors que je serrais les poings tout en la dévisageant avec intensité, une flamme de haine dansant dans mes yeux. Elle souriait. Je bouillonnais. « J’aurais pu avoir de la compassion pour toi, si ta situation ne m’amusait pas autant. » Sa main sur ma peau me donnait la sensation d’une brulure désagréable. Elle ôta enfin sa main de ma joue, me contournant lentement, sans que je ne bouge. Je fermais alors les yeux, comme pour me calmer, comme pour ne rien montrer de ma douleur, ni de ma peine relatives à cette blessure qu’elle venait de raviver avec fougue. « Et maintenant, tu te permets des leçons, sur ma personne, tu te permets de terroriser les autres, alors que c’est une sang mêlé. Je me demande ce que ton père penserait de tout ceci. » Tout en parlant, Eliana avait continué de tourner autour de moi, au comble de l’amusement. Elle savait qu’elle jouait avec le feu, elle en avait totalement conscience. Et, elle s’en fichait, elle souhaitait simplement me vexer, m’atteindre, peu lui en importait les conséquences. « Ce serait vraiment triste qu’il apprenne cette histoire, surtout de façon non voulu ? » N’en pouvant plus, j’affichais alors un large sourire malsain, voire sadique tout en posant ma main sur sa hanche. J’approchais alors mon visage du siens, laissant glisser ma bouche jusqu’à son oreille, frôlant le lobe de celle-ci du bout de mes lèvres tout en exerçant une légère pression sur sa taille pour l’approcher tout contre moi. Je pris alors une profonde inspiration, humant l’odeur de ses cheveux puis, je soupirais en léger soupir puis, j'avais demandé d'une voix détaché. « Est-ce que tu me menaces Sparkles ? »

    Je laissais mes lèvres glisser sur sa peau, le long de sa joue, lentement puis, je me redressais, la contemplant de toute ma hauteur, la serrant contre moi, encrant mon regard dans le siens, affichant de nouveau ce sourire sadique qu’elle avait elle même tracé sur mon visage puis, je laissais ma main libre glisser jusqu’à son visage, je la laissais se poser sur sa joue, la frôlant du bout de mes doigts jusqu’à se mêler à ses cheveux. Cheveux que je caressais tendrement juste avant de venir glisser une mèche de ses longs cheveux blonds derrière son oreille. Puis, je poussais un nouveau soupir, juste avant de fermer les yeux. « Pauvre de toi, ne sais tu donc pas qu’on ne doit pas jouer avec le feu ?! » Je rouvrais les yeux, plongeant mon regard bleuté dans le siens, la plaquant contre le mur dans un mouvement violent, dans la simple continuité de mon geste. Puis, j’appuyais une main contre sa gorge. « Pauvre petite idiote, ne parle pas de ce que tu ne connais pas, ne t’avises même plus de me menacer, ne serait ce qu’une fois, ne cherche même plus a prononcer le prénom de cette sale sang mêlé devant moi, ou je te jure que tu sauras ce que je vaux vraiment, tu verras que je ne suis pas simplement une grande gueule et que je suis tout a fait capable d’agir quand il le faut, quand il faut faire taire une sale petite blondasse qui prend des airs supérieure alors qu’elle n’est rien d’autre qu’une petite fille qui a peur de son méchant papa ! »

    Ma voix n’avait pas tremblé, j’étais tout a fait capable de mettre ma menace à exécution. Ainsi, tout en prononçant ces quelques mots, j’avais sortie ma baguette de mon vêtement pour en appuyer le bout contre sa gorge, j'étais collé à elle, mes lèvres étant tout contre les siennes. Le bois griffant sa peau, mon souffle caressant ses lèvres. Mon regard brulant dans le sien d’une flamme de haine et de mépris.
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Eliana C. Sparkles

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MessageSujet: Re: • Parfois c'est à se demander pourquoi. Souvent c'est à se dire parce que. [R.]   • Parfois c'est à se demander pourquoi. Souvent c'est à se dire parce que. [R.] EmptySam 7 Nov - 15:36

    Je m’amusais à tourner autour de lui comme si il représentait ma nouvelle proie. Il m’avait vue fléchir, il s’était rendu compte qu’il avait touché une corde sensible. Mais moi j’avais fais bien mieux que ça. J’avais enfoncée le couteau dans la plaie avec une joie malsaine, un plaisir non partagé. Mais Hadeys l’avait cherché, il avait cru que je n’étais qu’une petite fille écervelée, sans répondant, mais il se trompait, c'était juste que je ne souhaitais pas montrer mon mauvais côté, j'avais voulu éviter cela, comme ça, il n'allait pas voir qui j'étais vraiment, ou en tout cas, pas avant notre stupide mariage qui me donnait déjà la nausée. Me dire que j'allais devoir porter un enfant à lui me donnait envie de me tuer avant même qu'il ne se soit passé quelque chose. Mais pourtant, j'appréciais ce petit jeu, parce qu'à mes yeux, notre "relation" était un petit jeu malsain qui ne prendrait jamais fin. Ou pas dans l'immédiat. Hadeys se croyait investie d’une mission, avec sa peur de décevoir son père, de passer pour le jumeau incapable et inintéressant. Je savais que lorsque je l’avais confronté à cette idée, son petit cœur en avait prit un sacré coup. Mais c’était le but souhaité. Je ne supportais plus son air supérieur, non plus la façon dont il prenait un malin plaisir à m’insulter, me rabaisser. Au fond, qu’allait-il devenir sans moi, mes ovaires, et notre stupide mariage. Rien du tout, tout simplement. Nos pères attachaient plus d’importance à ce mariage que nos propres mères. Naturellement, bien que l’idée d’un mariage semble le dégoûter au plus haut point, jamais il n’avait bronché, jamais il n’avait tapé du point sur le dessus de la table pour soumettre son opinion. Non, il était resté assis là, la queue entre les jambes comme un chiot effrayé. Il me détestait parce que je n’avais rien dis, parce que je n’avais opposé aucunes objections. Parce que jamais je n’avais contredis mes parents. Surtout mon père. Lui qui semblait avoir un avis sur tout quand il s’agissait de ma vie. Depuis l’enfance, il avait été clair quant à mes choix, au fait que je ne devais en aucun cas être amie avec un sang mêlé ou pire, un moldu. Et ces choses, les paroles de mon père, avait finit par s’encrer dans ma mémoire, comme l’allure, la tenue, ou les paroles d’Hadeys. Ne lui avait-on jamais apprit à se taire, à accepter la défaite. Bien sûr que non, c’était un Xilias, et un sacré crétin en plus de ça.

    « Si tu savais comme tu es pathétique ma pauvre fille. Vas te plaindre de ton père auprès de quelqu’un qui en a quelque chose à faire ! » Cette petite remarque qui avait pour but de me blesser, n’avait réussit qu’à tirer un fin sourire sur mon visage d’enfant. J’avais presque retenue un rire pour éviter de le blesser un peu plus dans son triste et pathétique orgueil. Je ne me plaignais pas, je lui faisais une triste constatation que son père et lui n’étaient que de tristes et pathétiques objets entre les mains de mon paternel. Ils n’étaient rien à ses yeux, mon père souhaitait juste des petits enfants digne de ce nom. Et peut-être considérer Hadeys comme le fils qu’il n’a jamais pu avoir. « Je ne me plains pas, c’est juste… un conseil. » Parce que mon père serait prêt à bien des choses si Hadeys venait à me faire souffrir d’une quelconque manière. Je n’avais qu’à me plaindre, et s’en était finis du pauvre et pathétique Hadeys. Non, mon père n’irait pas se salir les mains pour lui, non, mais il se pourrait que les plans des Sparkles et Xilias changent si je venais à émettre une quelconque objection à ce mariage. Lux risquait fortement de prendre la place d’Hadeys dans ce mariage, mais aussi dans le cœur des Xilias. « Ce que je pense vraiment ? Cela t’intéresse ? Parce que si ce n’est que cela, je peux te le dire. En ce moment, je pense à toi et moi dans un lit et je t’avoue que ca m’empêche sérieusement de me concentrer sur les conneries que tu peux bien dire ! » Ce serait mentir de dire que cette phrase ne m’avait pas déstabilisée. Bien que je l’aie remarquablement bien caché à mon interlocuteur qui semblait prendre un malin plaisir à me faire tourner en bourrique de cette façon. Et le pire dans tout cela, c’était que ça marchait. Très bien même. Mais je savais gérer mes émotions, mes peurs et mes faiblesses. Peut-être que l’espace d’une minute, je lui avais montré un moment de déstabilisation. Mais par la suite, j’étais passée à autre chose, comme rien ne venait de se passer. « Si tu pensais vraiment à ça, je pense que nous y serons déjà, dans le lit. » Cette remarque fut accompagnée par un petit sourire malicieux. Bien sûr que je venais le chercher, bien sûr que je m’amusais de la situation.

    Je savais qu’à présent, j’avais le dessus sur lui, j’aimais être la maitresse de situation. Voir ses muscles et son corps entiers se crispaient à cause des paroles, et des petits coups de couteau que je lui administrais avec un malin plaisir. Sa souffrance m’amusait, et il était rare que je devienne aussi sadique, mais je devais avouer que Hadeys était un peu comme mon rat de laboratoire, j’appréciais voir la façon dont mes paroles avaient une quelconque répercussion sur lui. J’avais bien choisis mes mots, des mots simples, pour un impact plus fort, plus violent, plus douloureux. Et alors que je comptais m’arrêter au sujet de son frère jumeau, une force en moi m’avait poussée à parler de Lisbeth. Cette amie qui n’en était pas vraiment une. À mes yeux, elle avait tellement de mérite, d’avoir brisé le petit cœur du petit garçon qu’était Hadeys. Et je savais que mes dernières paroles, lors de mon chantage, n’allait pas passer inaperçu, au contraire, je savais que mes paroles auraient des conséquences, mais je m’en fichais, j’avais vidé mon sac, je lui avais prouvé que je n’étais pas une fille sans ressource, au contraire. À ce jeu là, j’étais sûrement plus vicieuse, n’a-t-on jamais dit que les filles étaient bien plus vicieuses et méchantes que les garçons ? Et bien, je venais de le prouver. Il avait essayé de me pousser dans mes retranchements, pour que je me sente vulnérable, mais ses paroles avaient eu l’effet inverse sur moi. Lorsque j’avais voulu calmer le jeu, c’était plus pour éviter une tuerie en pleine nuit. Pas une tuerie physique, mais sentimentale, parce que je savais qu’après cette soirée, ou nuit, les choses allaient changées. Alors qu’il s’était approché de moi, de façon un peu trop près à mon goût, je le laissai faire sans réussir à réprimer un petit frisson le long de ma colonne vertébrale. « Est-ce que tu me menaces Sparkles ? » Il n’eut pour réponse qu’un petit ricanement. Oui, je le menaçais. Après tout, pourquoi devrais-je me laisser faire alors qu’il jouait au salaud avec moi. Il le mériterait. Perdre la place de premier dans le cœur de son père. Que deviendrait-il après ? Rien, absolument rien. Et après cela, il viendrait me supplier à genoux pour un mariage. Ou en tout cas, c’était ce que je m’amusais à imaginer. « Pauvre de toi, ne sais tu donc pas qu’on ne doit pas jouer avec le feu ?! » Je le fixais, ne comprenant pas spécialement où il souhaitait en venir quant à ses gestes qui semblait tellement… tendre et affectif. Ce serait mentir que de dire qu’il me laissait indifférente à ce moment précis. Mais alors que j’allais ouvrir la bouche pour faire une quelconque protestation, il me plaqua violemment contre le mur. Mouvement qui eu pour effet de me faire… rire. Bien des filles auraient poussés un cri de terreur, pas moi. Parce qu’il savait qu’il ne pourrait rien faire, à part me menacer à son tour. Il était dans une impasse, il ne pouvait rien me faire, car il savait que ma famille et la sienne finirait par être au courant de ses petits jeux, et qu’il serait bien dommage que Papa Xilias apprenne que son fils chéri maltraite déjà sa future épouse. J’avais finis par l’écouter, bien que ses paroles ne m’intéressent guère, mais j’avais cette faculté de m’intéresser aux choses même inintéressantes. Une fois qu’il avait finit son petit discours je sentis sa baguette contre mon cou, et cela n’eut pour effet que de me faire sourire.

    « Tu te dis capable d’agir ? Pourtant, malgré mes menaces, tu ne m’as rien fais. Tu sais que ça serait dangereux pour toi, s’il m’arrivait quoi que ce soit. Pas vrai mon cœur ? » Malgré la proximité, je restais fixée à mon objectif, bien que la respiration un peu plus saccadé à cause de notre proximité, faisant glisser ma main le long de sa baguette magique, j’avais finis par la poser sur sa main qui semblait tendu par la colère, je n’avais pas non plus oublié son autre main qui se trouvait dans mon cou. À présent, je savais qu’il avait le dessus sur moi, de manière physique, et que mes maigres efforts pour attraper ma baguette magique était peine perdu. Surtout que nous risquerions d’avoir de sacré ennuies si un préfet venait à savoir que nous nous trouvions ici. Pourtant, malgré ce long silence, j’avais finis par sourire de façon malicieuse. « Qui aurait cru que je pourrais avoir envie de toi sans être droguée. » Cette petite remarque était en rapport à leur début de conversation. Il semblait que j'appréciais les hommes… comme lui ? Ceux avec du répondant, du sadisme, parfois à en devenir violent. J’appréciais cela, et non, je n’étais pas masochiste. Je réussis malgré tout à éloigner la baguette d’Hadeys, puisqu’il semblait… bien moins sur les nerfs. Bien que sa seconde main se trouvait toujours dans mon cou, effectuant une légère pression, mais je m’en fichais pas mal, parce que je ne souffrais pas, et que j’avais peut-être réussis à dégager son autre main, mais je savais qu’il y avait un temps à tout. Faisant remonter ma main le long de son bras, dans un légère effleurement, j’avais finis par la positionner dans sa nuque, avant de me coller d’avantage à lui, avec un petit regard amusé. Je sentis sa main avoir moins de pression sur ma gorge, bien qu’elle fût toujours aussi présente. Et toujours en le regardant dans les yeux, j’avais finis par entrouvrir ma bouche, pour venir caresser ses lèvres avec ma langue. Puis, j’avais finis par lâcher un petit rire mutin. « Tu as peut-être raison finalement, je suis une fille facile. » Mais je m’en fichais royalement. Bien que ce petit jeu m’amusait, j’évitais d’en faire trop pour éviter de donner Hadeys ce goût de victoire, peut-être qu’il était en position de force, mais j’avais des ressources qu’il ne possédait pas. Alors que ma main qui s’était retrouvé dans sa nuque avait finit par se perdre le long de son dos dans des petites caresses du bout des doigts, je restais là, à le fixer, le même sourire espiègle et malicieux, qui ne me quittait pas.
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MessageSujet: Re: • Parfois c'est à se demander pourquoi. Souvent c'est à se dire parce que. [R.]   • Parfois c'est à se demander pourquoi. Souvent c'est à se dire parce que. [R.] EmptySam 14 Nov - 1:18

    Sourire. Elle souriait. Inlassablement. Comme si je l’amusais plus qu’autre chose. Cela me déstabilisait. Cela me mettait hors de moi. Pourquoi souriait-elle ? Pourquoi soutenait-elle mon regard ? Pourquoi ne baissait elle pas les yeux ? Pourquoi me narguait-elle de la sorte ? Je bouillonnais de l’intérieur. Un feu ardent et dévastateur me brisait les entrailles. De la colère ? Il y avait de fortes chances ? Du désir pour cette fille qui me tenait tète mieux qu’aucune autre ? C’était à n’en pas douter ? Et ses mots… Ses mots m’entaillaient la peau, tels de petits poignards. Titillant mes points faibles, titillant ces blessures que je me refusais d’admettre, ces blessures encore ouvertes, que rien ne semblait vouloir refermer. Elle le connaissait. Mieux que je ne l’aurais cru. Elle en savait plus sur mes points faibles qu’aucune autre. Et elle savait comment en jouer, comment me faire du mal. Ou faire pression. Appuyer là, relâcher. Titiller par là puis, là. Et avec ce sourire hautain et supérieur qui me donnait envie de la gifler. De le lui arracher. Pour qu’elle cesse de sourire de la sorte. Pour qu’elle cesse de me prendre de haut. Car, elle n’était rien. Rien de moins qu’une larve que je devrais me coltiner des années durant… Elle jouait avec moi avec tant de facilités. Elle jouait avec mes nerfs, avec mes faiblesses. Elle jouait sur tous les fronts. Mon père, mon frère, Lisbeth. Elle se faisait tantôt charmeuse et tantôt haineuse. Ne me laissant pas la moindre occasion de baisser le regard, me laissant juste le loisir de bruler intérieurement, de sentir la moindre de ses paroles m’écorcher le cœur. Enfonçant une dague dans chacune de mes plaies. Pour me faire d’avantage de peine, pour me causer la même douleur que celle que je souhaitais lui faire ressentir. Et elle savait si bien si prendre. Mieux qu’aucune autre. Et, alors que je la regardais, une pensée me traversa l’esprit. Juste l’espace d’une seconde. Oui, peut être était elle bien celle qu’il me fallait. Peut être était elle bien faite pour moi. Parce qu’elle était comme moi. Parce qu’elle réagissait comme moi. Parce qu’elle avait cette relation bizarre avec son père, un père à qui elle n’osait pas tenir tète. Parce qu’elle avait cette répartie, ce mordant. Parce qu’elle était belle et désirable. Parce qu’elle savait me faire souffrir, me renvoyer les coups que je lui assenais. Mais, cette idée disparue bien vite de mon esprit. Je l’en chassais aussi vite et loin que je le pus. Tandis que je continuais de l’écouter, de subir son regard et ses sourires. Tandis que ma haine, ma colère et mon désir continuaient de me consumer, de me dévorer. Tandis que mes poings se crispaient. Tandis que mon visage se décomposait. Tandis que la douleur grandissait. Ses mots, aussi tranchants que des lames de rasoir. Ses paroles, aussi douloureuse que la lave. Ses menaces, aussi violente qu’un coup de poignard en plein cœur. Lisbeth, Lux, mon père. S’en était trop. Je ne pouvais le supporter d’avantage. Je ne pouvais la supporter d’avantage, elle, le son de sa voix, le bleu de ses yeux et ses sourires provocateurs.

    Je reprenais le dessus, la plaquant contre le mur, encrant mon regard contre le sien, la menaçant à mon tour. Lui crachant ma haine au visage. Appuyant ma baguette contre sa gorge, dévoré par l’envie de la faire souffrir comme elle me faisait souffrir par les mots, incapable de rester de marbre, incapable de me contrôler, incapable de lui rendre la pareille. Tout simplement déstabilisé. Ma respiration saccadée, mon regard plongé dans le siens, mes lèvres à proximité des siennes et ma voix, tel un murmure de haine.

    « Tu te dis capable d’agir ? Pourtant, malgré mes menaces, tu ne m’as rien fais. Tu sais que ça serait dangereux pour toi, s’il m’arrivait quoi que ce soit. Pas vrai mon cœur ? »
    Son sourire n’avait pas cessé. Il était toujours là. Bien présent. Sur ses lèvres. Me narguant. J’appuyais sur sa gorge, cognant doucement sa tète contre le mur. Je voulais qu’elle se taise. Qu’elle se la ferme une bonne fois pour toute, qu’elle comprenne que je ne plaisantais pas, que je la ferais taire, d’une façon ou d’une autre. Ma respiration se faisait de plus en plus saccadée, je continuais à perdre le contrôle, réalisant avec peine que je n’avais pas repris le dessus sur la situation, elle en restait maitresse. « Mais tu vas la fermer bon sang ? » Je ne jouais plus. Plus du tout. Ses ‘mon cœur’ elle pouvait se les garder. Elle ne m’amusait plus. Peut être étais je juste un mauvais joueur, peut être ne supportais je tout simplement qu’elle joue aussi facilement avec moi. Peut être que ses mots m’atteignaient plus que je ne l’aurais cru… Plus qu’elle, elle ne l’aurait cru en les prononçant.

    Sa main se posa sur la baguette, glissant lentement le long de celle-ci. Mon regard glissant à son tour jusqu’à nos mains qui venaient d’entrer en contact. Je déglutis avec plus de difficulté que je ne l’aurais pensé. Je ne savais plus où poser mon regard, d’avantage déstabilisé et confus. Colère ou désir ? Désir ou colère ? La sensation de sa peau sur la mienne ne m’aidait pas à m’y retrouver et, la pression que j’exerçais sur la baguette se relâcha soudainement, libérant quelque peu la gorge de l’apprenti sorcière.

    « Qui aurait cru que je pourrais avoir envie de toi sans être droguée. »
    Définitivement perdu, je posais mes grands yeux bleus sur son visage, ayant perdu toute expression de haine. Je me contentais de la regarder, de la désirer. Toute colère ayant soudainement disparue. Alors que je me perdais dans ses yeux, alors que je me perdais dans mon propre esprit bien trop embrumé et confus, elle en profita pour repousser la baguette en exerçant une simple pression sur ma main. Suite a quoi sa main continua a glisser sur moi et, malgré la présence de mes vêtements, je la sentais, je me concentrais sur son mouvement, m’en délectant malgré moi. Sa main se posa alors dans ma nuque et, je sentis un frisson de parcourir l’échine tandis qu’elle s’approchait de moi, collant d’avantage son corps au miens. Ses lèvres s’entrouvrirent, sa langue caressa mes lèvres. Mes yeux se fermèrent une demi-seconde, comme pour profiter de l’instant et, ma bouche s’entrouvrit. « Tu as peut-être raison finalement, je suis une fille facile. » J’eus un léger mouvement désapprobateur de la tète. Son sourire ne s’éteignait pas. Sa main caressait mon dos. « Tu n'aurais pas du dire ca. » dis je dans un simple murmure. Ma baguette tomba alors sur le sol dans un léger bruit de fracas alors que je la plaquais d’avantage contre le mur, bloquant son corps grâce au miens alors que mes lèvres se scellaient aux siennes. Mon corps tout entier ayant soudainement fait le choix que mon esprit refusait de faire. Chassant la colère, acceptant le désir.
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Eliana C. Sparkles

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• Parfois c'est à se demander pourquoi. Souvent c'est à se dire parce que. [R.] Vide
MessageSujet: Re: • Parfois c'est à se demander pourquoi. Souvent c'est à se dire parce que. [R.]   • Parfois c'est à se demander pourquoi. Souvent c'est à se dire parce que. [R.] EmptyVen 20 Nov - 19:19

every breath you take,
every move you make,
every bond you break,
every step you take,
i'll be watching you.


J’avais eu une telle facilité pour le blesser, enfoncer le couteau un peu plus dans ses plaies qui avaient sûrement prit bien du temps à se refermer. Mais quand bien même, j’avais pris un malin plaisir à le voir se mettre hors de lui, parce que cela prouvait que j’avais touché ses points sensibles, alors que lui ne connaissait pas vraiment les miens. Certes, nous avions les mêmes faiblesses, mais quand bien même, alors qu’il disait me connaitre, il semblait tellement se tromper. Hadeys m’avait prit pour une fille passive, et à présent, je le narguais, je m’amusais avec lui, ses nerfs, et son petit cœur, comme si il se trouvait entre mes mains, comme si je m’amusais à le faire passer d’une main à l’autre. Le regard fixé au sien, j’aimais ce goût de victoire qu’il me faisait ressentir, parce que c’était une victoire, amer, certes, mais j’avais pris le dessus sur lui, et à présent, il n’était plus maitre du petit jeu qu’il avait espéré lancer, espéré gagner. Il me prenait pour une petite fille à papa, et voilà ce que la petite fille à papa lui avait répondu. Et malgré le fait qu’il me dominait parfaitement, à cause de sa force physique, je le dominais au niveau du mental, et il était plus facile pour moi, de le mettre hors de ses gonds, alors que lui ne lâchait pas l’emprise autour de mon cou. Je n’avais pas peur, car je savais qu’il n’allait rien me faire, pas que son envie n’y était pas, j’étais persuadée qu’au fond, il souhaitait me briser la nuque, mais, il n’allait rien me faire, car il savait que son père aurait, une bien triste image de son garçon favori. De ce garçon qui risquait de se faire remplacer par son frère jumeau. Hadeys savait que chacun de mes mots ne devaient pas être pris à la légère, même lorsque je le menaçais de tout dévoiler à son père. Je n’avais pas peur, peut-être voulais-je me débarrasser de lui, ou de le voir souffrir un peu, lui qui semblait tellement fermé au monde, ne pas ressentir un quelconque sentiment à part le plaisir, et la haine. Ou peut-être que la haine était présente, seulement lorsque je me trouvais à ses côtés, affichant un regard espiègle, la tête haute, comme si je le dominais. Je voyais la fureur dans ses yeux, et malgré le fait que bien des personnes auraient fait machine arrière, moi, j’étais restée là, égale à moi-même, gardant mon sourire, le fixant, comme si je me fichais pas mal de savoir qu’il comptait me faire un quelconque mal, histoire que je ravale ma langue, mes paroles, et mes manières.

« Mais tu vas la fermer bon sang ? » Cette question rhétorique ne m’attira d’un petit rire. Oui, cela m’avait fait rire, parce que sa colère était encore plus présence, et plus il serait en colère, et plus je serais heureuse. Appréciant ma semi-victoire, appréciant le fait que je l’avais blessée, et mit hors de lui. C’était un plaisir que je souhaitais soudainement partagée, en parler avec mes « amis », parce que rares était les fois où il était possible d’avoir le dessus sur le jeune Xilias. Et malgré ses efforts à essayer de me stopper, je savourais cette situation, encore plus lorsque j’avais finis par prendre le dessus sur lui, physiquement parlant. Était-il faible ? Non, je ne pensais pas, parce qu’il était terrifiant, malgré le fait que j’étais restée là à sourire. Je savais très bien qu’une phrase de plus, et il n’hésiterait pas à me faire souffrir, pour me faire comprendre que je ne devais pas m’adresser à lui de cette façon. Mais j’étais restée la tête haute, les joues figées par un sourire amusé. Puis, je l’avais vue baisser sa garde lorsque ma langue avait finit par toucher ses lèvres. À présent, je ne cherchais plus à avoir le dessus sur lui, mais je le voulais juste à moi, pour une petite heure, laisser cette haine s’évanouir, pour laisser le désir prendre peu à peu place. Je l’avais provoqué par mes paroles, je lui avais clairement dit que je le voulais. Qu’elle fut ma surprise quand il me colla contre le mur, me bloquant par son corps, jusqu’au moment où nos lèvres avaient finit par se toucher dans un baiser passionné et fiévreux. Faisant pression de mon corps contre le sien, ma main avait remonté le long de son dos, jusqu’à sa nuque, que j’avais légèrement serrée, soudainement déstabilisée par ce désir que j’avais refoulée pendant bien des moments. Lui mordillant littéralement la lèvre inférieure, soudainement habitée par un profond désir, j’avais laissée mes mains glissées le long de son torse, lui retirant son t-shirt, sans grande difficulté, et alors qu’il me soulevait en me maintenant par les cuisses, notre attention fut soudainement stoppée, par un bruit non loin de nous.
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Hadeys S. Xilias

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• Parfois c'est à se demander pourquoi. Souvent c'est à se dire parce que. [R.] Vide
MessageSujet: Re: • Parfois c'est à se demander pourquoi. Souvent c'est à se dire parce que. [R.]   • Parfois c'est à se demander pourquoi. Souvent c'est à se dire parce que. [R.] EmptySam 21 Nov - 3:27

They say for every heart high there must be a low,
And with every sun ascending a lonesome moon will grow,
Drive my heart, drive my heart, into the fire of a burning heart's desire
The only spells you'll be seeing, do you hear me coming in my blue dream




    Parfois, il vaut mieux cesser de réfléchir, cesser d'essayer d'être raisonnable. Juste se laisser aller, se laisser guider, laisser la raison s'éteindre et le cœur mener la danse. Mon corps serré contre celui d'Eliana, j'oubliais tout le reste, j'oubliais la logique, j'oubliais la raison, j'oubliais le pourquoi du comment je m'étais retrouvé fiancé à elle. J'oubliais même pourquoi l'on se disputait quelques instants auparavant. J'oubliais tout. Le monde entier. Le lieu où nous nous trouvions. Je ne pensais qu'à ma langue qui dansait avec la sienne, mon corps blottit contre le siens. Mes mains parcourant sa peau, son vêtement, devinant ses courbes. Je sentais son souffle, ses mains sur mon corps. Mon cerveau ne fonctionnait plus. Plus comme il le devrait en tout cas. Ses mains parcourant mon torse, se glissant son mon haut. Mes lèvres parcourant sa peau jusqu'à son cou. Ses mains qui soulèvent mon haut. Je m'écarte d'elle en laissant mon regard se poser sur son visage. Ma main qui caresse son bras. Mon vêtement qui tombe sur le sol. Mon autre main qui court le long de sa hanche. Mes lèvres qui dansent avec les siennes avec passion. Ma main qui passe derrière sa cuisse alors que je m'approche un peu plus d'elle, la coinçant contre le mur. Ses dents mordillant ma lèvre. Mes mains qui la soulèvent. Ses cuisses entourant ma taille. Mes lèvres dans son cou. Ma respiration saccadée. La sienne qui se mêle à la mienne. Un bruit dans le couloir... Je me redresse, cessant d'embrasser la jeune sorcière, plongeant mon regard dans le sien tout en la gardant dans mes bras. L'espace d'une seconde, je ne sais plus ce que je veux, ni ce que je dois faire. Des centaines de choses défilent dans ma tète. Le couvre feu est censé être tombé. Aucun de nous deux n'est censé être là à cette heure ci. Et surtout pas dans ces circonstances. Ni même dans cette position. Et pourtant. Si qui que ce soit nous surprend, s'en est finit, je devrais la laisser s'enfuir, perdre ce moment avec elle. Je devrais tirer un trait sur cet instant dans ces bras et cela, je ne le voulais pas. Pire encore, cela risquerait de nous couter des points pour nos maisons respectives. Cela risquerait de me compromettre aux yeux du ministère. Et cela, je ne le permettrais pas. Jamais.

    Je laissais alors la jeune femme retomber lentement sur ses pieds puis lui attrapais la main. Je la voulais. De mon autre main, je posais mon index sur sa bouche avant de laisser mon doigt glisser lentement sur ses lèvres, caressant avec plus de fermeté sa lèvre inférieure que je désirais embrasser de nouveau puis, après avoir récupérer mon vêtement sur le sol, je m’élançais dans le couloir, attirant la jeune femme à ma suite alors qu’un professeur apparaissait déjà dans le couloir. J’entendis l’apprentie sorcière laisser échapper un rire et, je l’imitais alors que nous arrivions à hauteur de la salle commune des serpentards. M’adossant contre celle-ci, j’attirais Eliana jusqu’à moi, l’enlaçant dans mes bras, glissant mes doigts dans ses cheveux d’une main tandis que j’ouvrais la porte de l’autre. Celle-ci s’ouvrit, nous laissant y entrer alors que je ne prenais même pas la peine de la refermer, attirant plus ou moins brutalement Eliana jusqu’au canapé sur lequel je m’asseyais tout en la tirant contre moi. « Alors, nous en étions ou ? »
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Eliana C. Sparkles

Eliana C. Sparkles

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MessageSujet: Re: • Parfois c'est à se demander pourquoi. Souvent c'est à se dire parce que. [R.]   • Parfois c'est à se demander pourquoi. Souvent c'est à se dire parce que. [R.] EmptySam 21 Nov - 18:19

could this be out of line?
to say you're the only one breaking me down like this.


Les barrières entre nous étaient tombées, notre résistance s’était évanouie pour laisser place à l’envie et au désir partagé. Les vêtements étaient tombés, pour laisser aux corps les envies inavoués jusque là. Une nuit passionnée, loin d’être innocente. Une nuit que je n’étais pas prête d’oublier, parce que notre colère avait laissé place au désir, un désir que j’avais refoulée, ignorer, parce que je n’avais pas voulu lui appartenir trop vite, parce qu’un mariage était suffisant, parce que nous allions être lié pour l’éternité, avec la volonté ou non. Cette nuit serait passée sous silence, je savais que nos petits jeux allaient reprendre, comme si rien ne s’était passé, comme si nos peaux ne s’étaient jamais rencontrés, dans une danse endiablée. Que ses lèvres sur ma peau n’avaient jamais eu la sensation d’une brulure, que nos regards fiévreux ne s’étaient jamais accrochés, que nos respirations et nos battements de cœur n’avaient jamais été à l’unisson, que tout ceci n’était qu’un rêve, un doux rêve inavouable, inexistant. Mais finalement, après cette nuit, le soleil avait finit par laisser percé ses rayons au travers de la salle commune des Serpentard, j’étais blotti contre quelqu’un, un corps massif, je sentais ma tête me martelait les méninges. Battant des cils comme pour admirer l’endroit où je me trouvais, le soleil était doux, il venait de se lever. Passant une main dans mes cheveux blonds, j’avais alors remontait la couverture sur mon corps nu, malgré le contact peau contre peau avec… Hadeys. Soulevant légèrement la couverture qui était sur nous, j’avais alors poussé un couinement de surprise. Alors tout ceci n’était pas un rêve. Moi qui avait tant cru – ou espérer, que tout ces souvenirs n’étaient que le fruit de mon désir inavoué, je me retrouvais blotti contre mon pire ennemi. Me frottant les yeux qui me faisaient soudainement souffrir comme si j’avais veillée tard, j’avais alors posée mon regard bleu sur le visage endormi du jeune homme. J’avais secrètement espérée que ce n’était pas Hadeys, puisque je n’avais pas été sûre.

Je m’inquiétais déjà lorsque je le vis ouvrir les yeux, les sourcils froncés, nos petites attaques allaient reprendre, je le savais, mais alors que j’allais adressée une quelconque parole de politesse, un bruit survint soudainement, des bruits de pas, Hadeys me poussa subitement du canapé, entrant en collision avec le sol de bois, pendant que je l’entendais échanger une bref parole avec un Serpentard, avant que celui-ci ne parte finalement, me redressant, je me retrouvais nu comme un ver. Fronçant les sourcils, j’avais alors attrapée la couverture qui était resté sur Hadeys, pour la tirer vivement vers moi, m’entourant de celle-ci. Je m’étais alors mise debout, sans plus faire attention au jeune Serpentard qui s’était redressé du canapé. « Toi et la délicatesse, ça fait deux. » Me tournant vers lui, je l’avais fixée avant de dire « Puis rhabille-toi. » Pas que le voir nu me déranger plus que cela, puisque je l’avais vu nu tout la nuit, mais cela me mettait soudainement mal à l’aise, surtout qu’il était en pleine lumière, et que j’essayais de me presser pour me vêtir de mes vêtements, puisqu’aucuns de nous ne souhaitaient être aperçu avec l’autre, surtout pas en de pareils occasions. Essayant de retrouver mes vêtements du mieux que je le pouvais, bien qu’ils se trouvaient tous près du canapé, canapé qui avait supporté nos ébats toute cette nuit. Enfilant ma petite culotte, j’étais alors à la recherche de mon soutien gorge lorsqu’Hadeys attira mon attention, lui qui le tenait dans sa main. « C’est ça que tu cherches ? » Relevant les yeux vers lui, j’avais poussée un soupir en lui arrachant des mains.

Ce lendemain me semblait embarrassant, bien que ce fût la première fois que je ressentais cela envers un coup d’un soir. Parce qu’il était évident que ce n’était rien de plus. Aucunes implications entre nous, au moins, jusqu’à notre mariage. Et la seule chose que je redoutais, était une quelconque conversation embarrassante, bien que j’étais persuadée que c’était loin d’être le genre d’Hadeys, lui qui semblait si décontracté. Au final, je savais plus ou moins ce qui m’attendait, plus jamais nous n’allions en parler, notre guerre allait continuer, comme si de rien était, et ce n’était peut-être pas plus mal au fond, parce que notre guerre était le pilier même de notre relation, malgré notre futur mariage, je savais qu’aucuns de nous ne joueraient les amoureux transi, les romantiques. Ce n’était pas nous, ou plutôt, ce n’était pas lui, ce n’était pas moi. Le « nous » n’étant pas appropriés. Enfilant ma robe qui ne ressemblait d’ailleurs plus à grand-chose, à cause des faux plis. J'avais passée ma main dans mes cheveux, enfilant mes chaussures.
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Hadeys S. Xilias

Hadeys S. Xilias

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• Parfois c'est à se demander pourquoi. Souvent c'est à se dire parce que. [R.] Vide
MessageSujet: Re: • Parfois c'est à se demander pourquoi. Souvent c'est à se dire parce que. [R.]   • Parfois c'est à se demander pourquoi. Souvent c'est à se dire parce que. [R.] EmptyDim 22 Nov - 16:12

Lost and insecure, You Found Me, You Found Me.
But In the end Everyone ends up alone
Losing her The only one who's ever known
Who I am, Who I'm not, Who I want to be
No way to know How long she will be next to me


Je n'avais pas cherché à comprendre, j'avais laissé le désir prendre possession de mon corps, de mon âme. J'avais laissé la colère et la rancune s'envoler. Les choses avaient suivis leur cours. Comme si rien, ni personne, n'avait jamais interféré. Je n'avais plus pensé à rien. Il n'avait plus été question de mariage, ni même de s'envoyer de piques au visage. Il avait juste été question de plaisir et de passion. Un désir tut depuis trop longtemps déjà. Une passion inavouée qui reprenait le dessus. Au delà de nos préjugés, au delà de nos craintes, au delà de nos peurs, de nos rancunes. La raison avait finie par céder. Et de mes mains, et de mes lèvres, j'avais parcouru son corps, j'avais caressé sa peau... Jusqu'à ce que la fatigue ait enfin raison de nous et nous emporte vers le sommeil. Sourire aux lèvres. Eliana blottit contre moi, là dans mes bras.

Mais, tout bon moment à une fin et le jour avait fini par se lever. La nuit avait emportée avec elle nos étreintes passionnées. Le soleil avait fini par pointer le bout de son nez, nous réveillant doucement, chaque rayon nous caressant doucement le visage. J'avais sentit quelqu'un bouger contre moi, des coups de coude discret, des cheveux caressant mon épaule alors, j'avais lentement ouvert les yeux, encrant mon regard dans le doux regard d'Eliana. Bizarrement, pour la première fois de ma vie, je ne savais pas quoi dire après avoir passée la nuit avec une fille. Je n'avais pas eu l'occasion de fuir en douce, si tenté que cette idée ait pu me séduire, ce dont je doutais quelque peu. Je n'avais pas non plus envie de fuir en cet instant, me sentant tout a coup capable de rester la regarder des heures entières. Je n'avais, en somme, pas envie que ce silence ne soit briser, pas non plus envie que cette nuit ne se termine. Et pourtant, comme je l'ai déjà dis, chaque bon moment voit à un moment donné, sa fin arriver. Des bruits alentours. Un râle et bientôt, l'ombre de l'un de mes camarades serpentard qui se profile. Sans réfléchir, j'avais filé un coup de coude à Eliana qui se ramassa sur le sol avec fracas alors que je gardais la couverture sur moi. Un léger rire étouffé par un bâillement puis, mon camarade qui se décide à briser le silence. « Faudrait vraiment que t’arrêtes de prendre ce canapé pour un lit de passe Xilias, j’ose plus m’y asseoir moi à force ! » Un nouveau rire. Je passe une main dans mes cheveux, légèrement gêné puis, rigole moi même alors que le serpentard retourne à son dortoir. C’est alors que je sens la couverture échapper à mon corps et un regard noir de la part d’Eliana. Cela ne m’attire rien de plus qu’un sourire amusé alors que je la vois s’enrouler dans la couverture pour s’affairer à rechercher ses fringues éparpillées un peu partout autour du canapé tout en râlant. « Toi et la délicatesse, ça fait deux… Puis rhabille-toi. » Je laisse échapper un léger rire, de plus en plus amusé avant de rétorquer à mon tour. « Hey dis donc mon cœur… T’es pas vraiment du matin on dirait ! » Je secoue la tète, amusé tout en cherchant mon boxer du regard puis, alors que je me baisse pour le ramasser sur le sol et l’enfiler, je rajoute à l’intention de la jeune femme. « Et puis, ne fais pas semblant d’être gênée de me voir nu, ca n’avait pas l’air de te gêner cette nuit ! » Assis sur le canapé, mon boxer enfilé, je baille légèrement tandis que mon regard se pose sur les sous vêtements de la jeune femme. Sourire aux lèvres, je soulève le soutient gorge ramassé et l’agite dans le vide. « C’est ça que tu cherches ? » Le soutient gorge m’est arraché des mains alors que je laisse échapper un nouveau rire, étant étonnamment de bonne humeur alors que la blondinette est semblable à une boule de nerf. « Tu sais, tu pourrais au moins me laisser un souvenir ! »

J’avais regardée la jeune femme se préparait avec hâte alors qu’elle était à peine coiffée, ou plutôt coiffée à la mode épouvantail. Cela m’avait amusé alors que je restais là, assis en boxer. Finalement, elle était prête, chaussures enfilées, prête a partir et, toujours je la regardais, gardant le silence puis, finalement alors qu’elle m’adressa un nouveau regard, je détournais le miens pour éviter le sien, posant mes yeux sur l’immense fenêtre, comme si de rien n’était, attendant simplement qu’elle parte. Ce qu’elle se décida enfin à faire. Je me relevais alors d’un bond, m’élançant à sa suite, appuyant la paume de main contre la porte alors qu’elle s’apprêtait à l’ouvrir. Elle se retourna alors vers moi. « Oh une dernière chose. » Je portais mon autre main à ma bouche tout en poussant un léger soupir, le regard perdu sur le sol, comme si j’y avais observé une poussière invisible, frottant ma main contre mon menton, cherchant mes mots puis soudain, je reportais mon attention sur la jeune femme. « Si tu croises Lux, dis lui qu’il a perdu notre pari ! » Affichant alors un sourire fier, m’arrivant quasiment aux oreilles, je lui adressais un petit clin d’œil avant de relâcher la pression que j’exerçais contre la porte pour tourner les talons et me diriger vers le canapé…



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