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 nostalgie quand tu nous tiens — maxime

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Eleonore M. Freder

Eleonore M. Freder

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nostalgie quand tu nous tiens — maxime Vide
MessageSujet: nostalgie quand tu nous tiens — maxime   nostalgie quand tu nous tiens — maxime EmptySam 31 Oct - 14:37




      nostalgie quand tu nous tiens — maxime 1257038799_000f2z28 nostalgie quand tu nous tiens — maxime 1257039482_Teresa_002

      Noël n'est pas un jour ni une saison, c'est un état d'esprit. — Calvin Coolidge


Eleonore avait toujours aimé la période de noël, car ça avait toujours été une période heureuse. Elle aimait s''occuper de ses futures cadeaux, se demandant ce qu'elle allait recevoir, exigeant ce qu'elle devait trouver sous le sapin le fameux matin. Elle aimait également trouver les cadeaux les cadeaux qu'elle allait pouvoir offrir aux gens qu'elle aimait. Ces personnes qu'elle avait aimé... Cette année, elle n'offrirait un cadeau qu'à une seule personne de sa famille. La seule personne qui, même si elle la décevait constamment, serait toujours pour elle la personne qui compterait le plus. Mais plus encore que le fait que ç'ai toujours été une période heureuse, ce qu'elle aimait par dessus tout, c'était l'atmosphère de noël. Cette atmosphère de fête, de féerie et de magie. En plein milieu d'un hiver froid et triste, les rues devenaient colorées et gaies, les gens semblaient adoucis : plus gentils, plus généreux... Noël avait une âme dont tout le monde prenait compte. C'était comme si un sort était jeté sur le monde entier.

D'ailleurs, les marchés de noël en étaient la consécration. Malgré la neige, les places devenaient chaleureuses. Des odeurs plus délicieuses les unes que les autres s'entremêlaient, symbolisant pour la jolie blonde la gourmandise elle-même. C'était l'un de ses endroits préférés en cette période. C'est pour cela que dès qu'elle avait entendu parler du marché de noël qui s'était établit à Pré-au-Lard, elle y était allée aussi vite que possible. Ce jour-là, elle s'était donc levée tôt afin de profiter du marché, et elle espérait bien découvrir tous les merveilleux stands.

Lorsqu'elle mit un pied dehors, un vent glacé lui fouetta le visage, provoquant une moue boudeuse sur son visage angélique. Elle qui aimait la neige, à Poudlard, elle était servie. C'est vrai que contrairement à son village natal de Bretagne, le Royaume-Uni était un paradis pour batailles de boules de neiges en hiver... Prévoyante, la jolie blonde semblait crouler sous les différentes épaisseurs : elle avait enfilé deux paires de collants de laine l'une par dessus l'autre, des bottines doublées de fourrure d'ours bleu – une race extrêmement appréciée pour la capacité auto-chauffante de sa fourrure – une jupe de laine bouillie par dessus un jupon de soie, un débardeur, un tee-shirt, deux pulls, par dessus sa cape d'hiver et enfin les inévitables bonnets, gants et écharpes. Il fallait le dire, elle était parée à braver les éléments (vous l'aurez compris, la jeune fille avait tendance à être frileuse...).

Au marché, il n'y avait pas grand monde, tant mieux pour elle. En effet, les gens sortaient rarement avant 10 heures du matin. Tout le monde n'était pas aussi obnubilé par noël et ses festivités que mademoiselle Feder. Elle fit alors un tour parmi les stands, regardant tout autour d'elle avec de grands yeux d'enfants. Elle tomba alors sur un manège féérique. Elle resta plantée là pendant quelques minutes. Car ce manège lui rappellait le manège qu'elle avait connu enfant, au gigantesque marché de noël de son arrondissement, à Paris. C'était d'ailleurs à ce même manège qu'elle avait rencontré une petite fille qui était devenue son amie. Enfin à ce qu'elle croyait...


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Maxime E. De l'Ecluse

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MessageSujet: Re: nostalgie quand tu nous tiens — maxime   nostalgie quand tu nous tiens — maxime EmptyMer 4 Nov - 1:18

      nostalgie quand tu nous tiens — maxime 14jyb79 nostalgie quand tu nous tiens — maxime Am2ic
      << L'amitié est parfois fragile >>


    L'avantage d'avoir une passion ou bien un art a faire avancer, est tel que lorsque vous n'avez rien d'autre à faire vous pouvez en profiter royalement. Maxime était dans sa chambre comme d'habitude elle était debout avant les autres et puis elle n'avait pas vraiment envie de les voir donc elle se dépêcha quelque peu d'attraper ce dont elle avait besoin. La jeune française allait sans aucun doute avoir besoin de son appareil, puisqu'elle avait comptait sur le fait qu'elle irait certainement à Pré-Au-Lard pour prendre certaines photographies du marché de noël. Même si elle prenait en même temps son carnet à dessins, si jamais elle trouvait un moment à dessiner qui pourrait se faire assez facilement. Les fêtes mettaient certains individus dans des états assez différents que habituellement et ce qui Maxime aimait bien prendre comme sentiments. Les ressentis de certains pouvait être différent et pour un artiste aussi assidu que la jolie et jeune serpentarde.
    Nim tentais de faire le moins de bruit possible afin d'attraper son matériel et surtout dans le but de ne réveiller personne. Il devait être dans les environs de huit heures du matin et elle n'avait pas vraiment envie de continuer à dormir. Alors elle pris son manteau, ce n'était pas le plus chaud qu'elle avait mais c'était le premier à arriver. Il ressemblait plutôt à un duffel coat, elle l'adorait d'ailleurs celui là, il était en tweed et cela lui allait très bien. Elle savait qu'elle n'allait pas avoir froid et puis elle accompagna son manteau avec un bonnet, une écharpe et des gants, qu'elle n'enlèverait certainement pas. Elle avait toujours eu un style de moldus et s'en fichait un peu, elle préférait la mode moldue à la mode des sorciers. Maxime aimait faire ce qu'elle voulait sans que l'on ne lui dise rien.

    Le village de sorcier de Pré-Au-Lard était assez calme mais de toute façon il n'était pas vraiment une heure tardive, bien au contraire et Maxime savait parfaitement que peu de monde sortirait avec ce temps mais aussi à cette heure. Elle regardait un peu partout pour savoir ce qu'elle photographierait, mais d'abord autant faire une tour pour voir si elle ne pouvait pas trouver quelque chose pour sa soeur, chose qu'elle achèterait mais lui offrirait certainement avant noël. Nim n'avait pas oublier leur anniversaire, mais c'était juste qu'elle avait oublié le cadeaux chez elle, elle avait trouvé un instrument qui irait parfaitement à sa soeur, même si elle ne dirait à personne ce qu'elle lui avait acheter.
    Maxime avait donc décidé de faire un petit tour dans le marché de noël avant de faire ce qu'elle avait prévu de faire. Et puis les sorciers ne réagissaient pas de la même façon que les moldus lorsqu'elle les prenaient en photographie. Ce qui pouvait être dérangeant pour elle, mais elle ne dirait rien de cela, cela ne la dérangeait pas vraiment, puisque c'était elle qui dérangeait les autres de toutes manières.

    Maxime arriva au niveau d'un manège splendide, il fallait bien l'avouer, et dire qu'elle avait du passé presque tous ses noëls à supplier son père moldu de l'amener dans un manège comme celui-ci. Tous les soirs après l'école, elle se fichait bien du froid qu'il pouvait y avoir, elle aimait juste ce genre de manège et adorait y aller. Elle avait même sa place réservée. Ce souvenir qu'elle avait de se genre de manège la faisait sourire, ce qui était assez rare ses temps-ci. Elle pris en premier lieu son appareil qui était un appareil de moldus d'ailleurs, beaucoup plus pratique pour elle vu ce qu'elle faisait de ses photographies. Mais étant quelque peut trop proche de ce manège qui la faisait sourire, elle recula petit à petit, toutefois elle rentra dans quelqu'un. Maxime ne fit que le sentir et ne dis rien précisément, elle ne se retourna même pas pour voir si la personne allait bien. Non elle est subjuguée par ce qu'elle était entrain de prendre.
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Eleonore M. Freder

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MessageSujet: Re: nostalgie quand tu nous tiens — maxime   nostalgie quand tu nous tiens — maxime EmptySam 7 Nov - 16:42



Le regard posé sur le carrousel magique, un sourire s'était lentement dessiné sur les lèvres de la petite blonde. Elle se rappelait quel bonheur c'était de faire un petit tour, la puissance de son envie de petite fille restait gravée dans son cœur, et parfois, elle aurait aimé retrouver cette innocence et ces simples plaisirs... Mais elle avait grandit et les rires joyeux s'élançant dans les airs avaient été remplacés par de timides sourires. Des réductions d'hippogriffes volaient dans les airs, des centaures de bois trottinaient lentement, d'énormes poissons-bulles de verres rampaient doucement, et les petits sorciers qui les chevauchaient semblaient de pas connaître plus grand bonheur que de se retrouver là. Les parents, eux, regardaient leurs rejetons avec bienveillance, discutant joyeusement avec les autres parents, des friandises entamées dans les mains qui n'attendaient que le retour des petits gourmands. Eleonore soupira. Si seulement elle pouvait revivre l'un de ces jours heureux.

Lors de sa petite balade entre les stands du marché de noël, la dépensière qu'Eleonore était n'avait pu s'empêcher de se laisser tenter tout au long du chemin, et elle avait évidemment craqué. Elle s'était acheté pour une petite fortune un renne miniature : il avait un nez rouge, et chantait à qui le voulait la chanson de Rudolf. Eleonore, qui n'avait aucune référence moldue, ne connaissait évidemment pas la référence, mais elle l'avait trouvé tellement mignon qu'elle n'avait pu s'empêcher de l'acquérir. Il voletait tranquillement au dessus de son épaule, lui chantant la chanson si mignonne lorsque les lumières magnifiques du stand de friandises avait attiré la jolie sorcière. Attirée irrémédiablement, elle s'était arrêté avec de grands yeux d'enfants devant les friandises qui avaient l'air plus bonnes les unes que les autres. Et même s'il était encore bien tôt, elle acheta une grosse sucette ronde rouge et orange. Et c'était cette même sucette qu'elle mangeait tranquillement tout en regardant d'un air rêveur les animaux fantastiques du manège.

C'est alors qu'un enfant courra juste à côté, mais il n'avait apparemment pas fait attention au minuscule renne car ce dernier valdingua quelques mètres plus loin et tomba à terre. Paniquée, Eleonore s'élança en avant et se baissa. Elle le ramassa par terre. Il ne bougeait plus. Il tenait tout juste dans sa main droite. Du bout du doigt, elle caressa, puis le poussa légèrement. Il rouvrit les yeux, et en un bond se remit sur ses jambes, pour se remettre à chanter à nouveau. Un sourire de soulagement se dessina sur les lèvres de la petite française et pour cette fois-ci prendre soin de son petite renne, elle le glissa dans son écharpe, tout contre son cou. Il parut apprécier car il se roula en boule et ferma les yeux. Accroupie ainsi par terre, les yeux rivés au sol, elle n'avait évidemment pas remarqué qu'une jeune fille avait reculé vers elle. C'est lorsqu'elle se releva qu'elle fut bousculé par cette jeune fille aux long cheveux blonds. Eleonore faillit faire tomber sa sucette par terre, mais la rattrapa.

— Oh, excusez-moi.


Elle avait dit ça de manière automatique, sans même faire attention à qui elle avait à faire. Ses yeux se posèrent alors sur la personne devant elle. Elle ne voyait que son dos mais ce dos lui disait quelque chose. Elle fit quelques pas en avant afin de se retrouver à côté de la jeune fille et aussitôt, elle reconnu le profil gracieux. C'était Maxime. Eleonore resta effarée pendant quelques secondes. Elle n'en revenait pas que le hasard fasse qu'elle pensait à la jeune fille à peine quelques secondes auparavant, et que d'un coup, pou ! La voilà qui se matérialisait devant elle, la bousculant légèrement. Elle ouvrit la bouche, et d'une voix de demeurée, elle bégaya :

— Ma... Maxime ?



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Maxime E. De l'Ecluse

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MessageSujet: Re: nostalgie quand tu nous tiens — maxime   nostalgie quand tu nous tiens — maxime EmptyLun 9 Nov - 21:44

      nostalgie quand tu nous tiens — maxime B6q3br nostalgie quand tu nous tiens — maxime Am1ic
      << L'amitié sans confiance, c'est une fleur sans parfum. >>


    Bousculade, logiquement une personne potentiellement normal ou avec un minimum d'éducation se serait excusée, mais il ne faut pas rêver non plus quand même. Enfin surtout de la part de Maxime De l'Ecluse, elle avait beau être issue d'une famille moldue de bourgeois elle se fichait bien des autres. Elle pouvait être égoïste même si cela n'était pas son caractère principal alors là pas du tout. Mais bon n'importe qui aurait dit un simple "Excusez moi" ou "Désolé", mais elle était trop subjuguée par ce qu'elle était entrain de faire des photographies. Depuis quelque temps, enfin non depuis toujours lorsque Nim prenait des instants dans son appareil, elle ne faisait pas attention aux autres. Non pas qu'ils la dérangent, même si certains pourraient le faire, c'était juste qu'elle n'avait pas forcement toujours envie de devoir se placer en fonction des autres. Elle était trop capricieuse pour cela, ceux qui la connaissaient le savaient, ils savaient surtout qu'il valait mieux qu'elle choisisse ce qu'ils feraient puisqu'elle était capable de leur en vouloir étant donné qu'elle n'aurait pas forcément eux ce qu'elle aurait voulu. Elle continuait donc son activité préférée, enfin l'une de ses deux activités préférés sans regarder si elle avait fait mal à la personne qu'elle avait bousculée.


      ... ▬ Oh, excusez-moi.


    Maxime ne fit rien aucune réaction à cette voix, une jeune femme sans aucun doute, mais elle n'avait même pas eu un seul coup d'oeuil pour elle. Comme si quelqu'un pouvait avoir de l'importance alors qu'elle était entrain de photographier le genre de chose qui l'émerveillait étant enfant. Chose que personne ne sait, même pas Stephane, pour que Maxime ne le dise pas à sa soeur c'était qu'elle avait forcement envie que son rêve se réalise. Chaque jour sur le manège parisien où elle allait tous les jours puisque son père passait le moindre de ses désirs. Mais lorsqu'elle se retrouvait dans se manège elle avait comme une certaine liberté qui se dégageait en elle et elle adorait cette sensation. Elle pouvait s'imaginer n'importe où, n'importe quand, elle se créait des histoires sans que personne ne le sache, ne l'entende parler. Le manège était pour ainsi dire son jardin secret et en revoir un, rouvrait en elle ce qu'il y avait de plus enfuis. Ce dont elle avait honte dans son passé, ses mauvais souvenirs, mais en priorité ses rêves.


      Eleonore ▬ Ma... Maxime ?


    Lorsqu'elle entendit son nom, ou plutôt son prénom, elle arrêta ce qu'elle était en train de faire, lachant son appareil qui se posa sur son cou. Ayant un tour de cou qui pourrait empêche l'objet de tomber, mis à part si Maxime tombait également. Elle avait donc lâché son appareil si bénit soit-il pour elle qu'il n'est pas tombé par terre. Tournant la tête en direction de l'endroit d'où prononçait la voix, Eleonore, oui la voix, l'accent elle aurait pu s'en douter, mais elle était trop dans sa propre idée pour faire comprendre qui avait parler. Que devait-elle faire ? Elle lui en voulait de lui avoir cacher qu'elle était une sorcière, comment aurait-elle pu s'avoir, Nin avait vécu chez de moldus toutes sa vie. Jusqu'à ce qu'elle arriva à Poudlard, elle ne voyait de la magie que dans les films, les séries qu'elle regardait ou bien dans les livres qu'elle lisait. Comme si cela pouvait l'aider réellement ? Pourquoi Eleonore n'avait rien voulu lui dire ? Ce le fait qu'elle était une sorcière, bien sur Maxime se pose ses questions depuis qu'elle a croisé Eleonore dans les couloirs de l'école. Mais qu'elle réaction allait-elle avoir ?


      Maxime ▬ Oui c'est moi, comme par hasard à Pré-au-lard.
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Eleonore M. Freder

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MessageSujet: Re: nostalgie quand tu nous tiens — maxime   nostalgie quand tu nous tiens — maxime EmptyJeu 12 Nov - 13:42



Rencontrer Maxime là, dans cette situation, avait totalement pris Eleonore par surprise. Elle ne s'y attendait pas, mais alors pas du tout. A vrai dire, elle n'avait pas pensé à elle depuis un petit bout de temps. Le fait de l'avoir croisé à son arrivée dans les couloirs de Poudlard l'avait choqué. Lorsqu'elle l'avait reconnu à vrai dire elle n'avait pas réussi à le croire. Elle avait croisé la jeune fille avec qui elle correspondait depuis des années depuis qu'elle avait déménagé de Paris pour aller en Angleterre. Elle qui s'embêtait à utiliser la poste moldue - si longue et à laquelle elle avait mit tant de temps à s'habituer - il s'avérait qu'en fait son amie était... sorcière. Mais pourquoi ne lui avait-elle pas dit ? Lorsqu'elle avait reçu sa lettre lui annonçant qu'elle entrait à Poudlard, pourquoi ne lui avait-elle pas dit qu'elle était une sorcière ? Elle ne connaissait pas le monde des sorciers auparavant, pourquoi ne pas partager cette nouvelle qui avait du être extraordinaire avec son amie ? C'était pour ça d'ailleurs qu'Eleonore avait été très vexée et attristée, et que par la suite elle n'avait pas cherché à rétablir de contact avec son amie : si elle l'avait vraiment été pour elle, alors elle ne lui aurait certainement pas caché quelque chose d'aussi important.

Une idée traversa alors l'esprit de la jolie blonde, prenant la forme d'une petite voix moralisatrice. Et pourquoi est ce que ce serait comme ça pour Eleonore et pas pour Maxime ? Maxime pouvait considérer elle aussi que Eleonore aurait pu tout lui raconter, parce qu'après tout, elle le savait depuis toujours qu'elle était une sorcière, et elle ne l'avait jamais avoué à Maxime. Mais elle rabroua cette petite voix. Non, justement, elle, elle était sorcière depuis toujours : depuis toujours, on lui avait appris, on l'avait éduquée dans l'optique de ne jamais avoir de réels contacts avec les moldus pour ne pas trahir la présence du monde des sorciers en n'importe quelle circonstance. En fait, elle avait déjà défié l'autorité de ses parents, puis les avait amadoué pour pouvoir être amie avec Maxime, et il était tout à fait hors de question qu'elle lui avoue qui elle était. Ses parents lui lui répétaient d'ailleurs assez souvent, surtout depuis qu'elle avait émit la volonté de lui dire. Mais Eleonore s'était rapidement accordée sur ce sujet avec ses parents : et si un jour elle n'était plus amie avec elle, que pourrait-il se passer si elle était au courant pour le monde magique ? Ces pensées là étaient bien plus rassurante, et elle ignora le sentiment que la petite voix avait raison.

Elle regarda Maxime comme si c'était la première fois qu'elle la voyait, et le rouge lui monta aux joues. Elle savait pourquoi les gens la trouvaient stupide : c'est parce qu'entre autre elle ne savait jamais quoi dire au bon moment, de plus, elle avait parfois du mal à comprendre automatiquement et même si ses neurones avaient accomplis leur travail quelques secondes (ou minutes) plus tard que les autres, c'était ces quelques secondes qui les convainquaient qu'elle valait moins qu'eux, et qui la catégorisait ainsi en tant que "écervelée". Et c'était ces quelques secondes d'incompréhension totale qui avait valu qu'elle bégaye de manière tout à fait idiote le prénom de Maxime. Le rouge resta ancré sur ses pommettes tandis qu'elle cherchait quelque chose d'autre à dire. C'est alors que Maxime lui répondit. La petite française fut décontenancée pendant un moment. Elle ne comprit pas trop pourquoi elle lui avait répondu ça, mais elle sentit la colère monter en elle.

— Ah oui, c'est vrai que tu es une sorcière.

Eleonore avait bien insisté sur le dernier mot, soulignant ainsi le fait qu'auparavant elle n'était en aucun cas au courant de la nature de son amie. C'était sans doute très injuste envers Maxime; mais à vrai dire elle n'en n'avait rien à faire. Elle se contente de planter son regard dans celui de celle qu'elle avait cru être son amie, et attendit patiemment sa réaction. Elle s'en étonna d'ailleurs elle-même car elle ne supportait pas le conflit, alors jamais elle n'était celle qui l'entamait. Mais à vrai dire elle était prête à tout pour ses amis. Un souffle de vent froid souffla au dessus du marché de noël, emportant avec lui les humeurs, notamment celle d'Eleonore. Elle regardait désormais la jolie poudlardienne avec des yeux ronds et innocents.

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