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 C'est l'histoire d'un ado, a qui on proposa ... ▬ PV

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Phoenyx O. Caldwell

Phoenyx O. Caldwell

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C'est l'histoire d'un ado, a qui on proposa ... ▬ PV Vide
MessageSujet: Re: C'est l'histoire d'un ado, a qui on proposa ... ▬ PV   C'est l'histoire d'un ado, a qui on proposa ... ▬ PV EmptySam 7 Nov - 15:38

    Noël. Je n'avais jamais aimé cette fête. Déjà petite, je ne comprenais pas cette raison obscur qui poussait les gens à s'offrir des cadeaux, à êtres plus indulgents ou encore à faire des bonnes actions durant la période des fêtes. Tout ça n'est que pure hypocrisie. Tout est factice, du sourire bienveillant de ce gros lard affublé d'un déguisement de père noël, au bonheur et à l'excitation de ce gosse qui meurent d'envie d'avoir ses cadeaux. Mais lorsqu'il les ouvrira, c'est bel et bien de la déception et de la colère que vous pourrez voir sur son visage si angélique. Cette fête n'est qu'une mascarade, un prétexte pour détourner l'attention des gens. Pour qu'ils ne voient à quel point ce monde est pourri, à quel point leur existence est minable. Oui, j'ai toujours haïe, cette fête. Certains diront que c'était un signe car après tout, n'est-ce pas précisément le jour de Noël que son géniteur tua son frère sous ses yeux. Certes, cela ne fit qu'accroître sa haine pour cette fête mais ce ne fut en rien l'aboutissement de celle-ci. Bref, derrière mon masque d'impassibilité habituelle, j'étais d'une humeur massacrante. Cette période avait en effet, le don de faire ressortir mon côté serpentard dirons-nous. Et croyez moi ce n'est pas le bon.

    Je jeta un dernier coup d'oeil critique sur les élèves qui jouaient dans la neige : bataille de boule de neige, bonhomme de neige affublé de nez en carotte et autres activités tout aussi puéril et vide de sens. D'un coup de baguette, je fis exploser le bonhomme de neige d'un groupe de Serdaigle qui n'osèrent pas manifester leur mécontentement. Je n'attendais pourtant que ça, un prétexte pour me défouler. Heureusement, celui-ci vint à moi de lui-même lorsqu'un Bulgare se mit à me siffler tandis que son correspondant anglais le suppliait presque d'arrêter. L'étranger aurait dû écouter les bons conseils anglais. Effectivement, en moins qu'il ne lui avait fallu pour me siffler, il alla se heurter avec violence contre un tronc d'arbre. Le léger gémissement de douleur qu'il émit, fit se dessiner un frêle sourire sur mes lèvres. Mais cela ne suffisait pas et j'annonça d'une voix suave et froide : « As-tu déjà fais connaissance avec le saule cogneur ? » Malheureusement pour moi, le garde chasse passant par là vint au secours du Bulgare qui, pauvre fou qu'il était, avait sorti sa baguette croyant qu'il pourrait faire le poids contre moi, m'arrachant un éclat de rire moqueur. Sous le regard désapprobateur du gardien des lieux, je rangeai ma baguette et tournai les talons après un ultime regard méprisant et glacial.

    Quelques minutes plus tard, alors que je repensais à ce qui venait de se passer, mon dégoût et ma haine envers moi-même, tous deux omniprésents depuis déjà bien longtemps, s'accentuèrent. Je venais de réaliser que malgré tout la haine portée à mon géniteur, je lui ressemblais plus que je ne voulais bien le dire. J'avais bel et bien ma place chez les vipères et ce n'était un secret pour personne mais lorsque je me comportais ainsi, je ne pouvais empêcher mon esprit de faire le rapprochement avec mon paternel. Malheureusement, cela ne m'empêchait pas de continuer à me comporter ainsi. D'un geste machinal, je sortis un paquet de cigarette d'une poche intérieur de ma cape et y prit une clope ainsi que mon vieux briquet. Ou plutôt le vieux briquet en argent de mon frère où les armoiries de la famille de ma mère figuraient. La cigarette coincé entre mes lèvres délicates, j'actionnai le briquet en vain puisque j'avais encore oublié de remettre du gaz. Après avoir rangé le briquet, je continuai mon chemin la cigarette toujours à la bouche. Un court instant plus tard, je me trouvais dans les catacombes du château où je passais tant de temps. Pour une raison tout aussi obscur que les lieux, j'aimais cet endroit. Peut-être à cause de la cavité hurlante qui m'intriguait au plus haut point. Plusieurs fois, j'avais tenté de m'y rendre sans grand succès bien qu'à chaque fois je semblais m'approcher un peu plus des hurlements stridents qui s'en échappaient. Peut-être était-ce le bon chemin que je suivais mais que je n'allais tout bonnement pas assez loin. Peu importe, un jour je la trouverai.

    Alors que j'allumai ma cigarette à l'aide d'une des torches fixées au mur, l'odeur si caractéristique de l'herbe. Je tournai la tête tout en tirant une première bouffée sur ma clope et vis Lemmy posé par terre qui fumait un joint. Un sourire se dessina sur mon visage, ce garçon avait un effet insoupçonné sur moi, un effet que je n'avais encore jamais connu et que je ne saurai identifier. Les souvenirs de leur dernière nuit passée ensemble restaient brûlant. Je le rappelais cette sensation que je n'avais eu avec aucun autres de mes partenaires jusqu'à présent. Dans ses bras, je m'étais sentie presque légère comme si tout s'était arrêté, comme si rien jusqu'à ce moment ne s'était passé, comme si j'étais une autre. Je crois même que j'ai été vulnérable et que je n'ai plus eu le contrôle de moi-même l'espace d'un instant. Cette sensation avait été telle que je ne cessai de penser à lui et à elle, comme s'il devenait une addiction petit à petit. Comme s'il devenait aussi indispensable que les drogues que je prenais. Mais tous cela ne peut arriver car je ne peux ou plutôt je ne dois pas être dépendante de personnes. Mais cela n'empêchait en rien une bonne entente ou une relation purement sexuelle, du moins c'est ce que je veux me faire croire. Tirant sur ma cigarette, je gardais l'espoir inconscient de retrouver ses bras et cette sensation unique, je m'approcha et avant de m'asseoir demanda. « Je peux ? » Preuve qu'il n'était pas n'importe qui, en temps normal, je me serais bien fichu de savoir si je pouvais ou non m'asseoir, je l'aurai fait sans me poser de question.





HJ : Désolée, d'avoir mis temps de temps, surtout pour ça. Bref. Sorry. Je ferais mieux à la prochaine réponse, promis.
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